• Découverte de la vie dans le canyon de Colca (Colca partie 2)

    Découverte de la vie dans le canyon de Colca

     

                     Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Perrine… Première surprise, au petit déjeuner, les guides  ont cuisiné des crêpes au dulce de leche pour tout le monde… Miammmm. Après l’heure du réconfort, c’est l’heure de l’effort. Le programme de la journée constitue la partie la plus simple du trek. Nous devons suivre une piste qui borde le canyon sur 8 km, et traverser 2 petits villages : Cosnirhua et Malata. L’accès à ces villages peut se faire par véhicules motorisés, mais c’est à vos risques et périls… la « route »  étroite et chaotique de poussière et de gravier se situe à flan de roche. Sans rambarde de sécurité, le moindre dérapage serait fatal. Qu’est-ce qu’on est bien à pied !

     

     

     

     

    Marie et Clothilde

     

    Cette balade nous donne un aperçu de la vie rurale péruvienne. Les habitants ont réussi à apprivoiser le canyon, et à en exploiter sa richesse.

     De l’aloès pousse sur les pentes escarpées, ainsi que de nombreux cactus. Le fruit de ce dernier : la tuna (ou figue de barbarie) est apprécié par les villageois en boisson ou glace, tandis que le reste de la plante permet de produire de l’alcool. Les parasites qui occupent ces plantes épineuses sont revendus à plus de 10 dollars le kilo pour l’industrie agroalimentaire ou la fabrication de cosmétiques…il s’agit de la cochenille qui donne le fameux colorant rouge. Moi qui pensais que c’était une blague que les bonbons en gélatines étaient faits avec des chenilles, ben non, c’était bien vrai !

     

    les produits du canyon de colca

      

                Un peu plus loin, nous découvrons le garde-manger des villageois : une cage contenant une bonne dizaine de « cuys ». Ces bestioles considérés comme animal de compagnie en France constituent un des met des plus raffiné de la gastronomie Péruvienne : il s’agit du cochon d’inde! Y a-t-il un cobaye pour tester ? Ah, ah on verra plus tard.

     

    La construction de terraces (bien avant que les incas ne les aient inventées) a permis d’aménager les pentes de la vallée, mais aussi d’améliorer le rendement de l’agriculture en altitude. En effet, en raison de la pente et du soleil, les terres étaient trop arides. Les terraces permirent à l’eau de s’écouler plus lentement d’une marche à l’autre et ainsi d’améliorer l’irrigation des sols et donc la productivité. Nous identifions des plantations de quinoa et de pomme de terre : base de l’alimentation du pays.

    canyon de Colca

                            culture en terrace dans la vallée de colca   peau de mouton

     

    La dernière partie de cette journée est assez spectaculaire : cela fait maintenant 2 jours que nous marchons dans ce canyon aride lorsque 200 mètres plus bas nous apercevons une tache bleue entourée de verdure. C’est l’oasis de Sangalle, un vrai petit paradis... Parfait pour fêter un anniversaire ! Nous apercevons également le sentier que nous devrons arpenter le lendemain, va y avoir du sport…

     oasis de sangalle  

                      oasis de sangalle   oasis de sangalle

     

    Ici l’eau sort à profusion de la paroi du canyon et envahie l’oasis. Elle remplit même une piscine en plein milieu du petit village. Une végétation tropicale et luxuriante s’est installée ici, tout est très vert, il y a même des palmiers. Ce canyon offre des paysages vraiment surprenants presque surréalistes. Nous prenons une douche bien méritée dans une cabane en bambou, et profitons de la piscine où nous improvisons un concours de plongeons et de bombes avec Léo.

    notre cabane dans le canyon de Colca   oasis de sangalle

    apéroversaire avec clothilde et marie

     

                  Alors que nous prenons un apéroversaire avec Clothilde et Marie, voilà que Fidel, débarque avec une bougie. Perrine aura droit à sa chanson d’anniversaire en 3 langues différentes cette année, mais pas de gâteau (Galabert n’a pas voulu livrer !). Lors du repas, notre guide insiste sur le fait que la remontée devra se faire en maximum 3h30 d’une part pour respecter les délais (certains des randonneurs ont un bus à attraper en début d’après-midi), et d’autre part parce que la paroi que nous devons remonter est exposée plein Est et deviendra une fournaise en fin de matinée. La pression monte dans le groupe, certaines personnes ne se sentent pas capable de réaliser un tel exploit. Leur est alors proposé de louer les services de mules pour la modique somme de 70 soles (environ 20 €). Une des Américaine décide d’en louer une, mais le muletier considère qu’au vue de sa masse corporelle plutôt importante elle devra payer une surcharge de 10 soles pour une mule plus adaptée, puis une autre mule pour son sac (il lui propose tout de même un gros rabais sur la deuxième mule). Virginie et Luciana décident quant à elle de partager une mule pour porter leurs sacs à dos afin de faciliter la montée. Une fois le repas terminé, nous partons nous coucher, il nous faudra se lever à 4h30 le lendemain.

     

    « Le canyon de Colca (Colca partie 1)Retour à la civilisation (colca partie 3) »

    Tags Tags : , , , , , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :