• La grande muraille de Chine : tout un symbole de la civilisation chinoise

    La grande muraille de Chine

     

    Le 5 décembre : 

     

    Longue de ces 6700km (soit un sixième de la circonférence de la terre), elle ondule telle la dorsale d’un dragon dans les montagnes chinoises. Selon la légende initiée par une équipe d’astronautes américains, la muraille de chine serait le seul édifice construit par l’Homme visible depuis la lune ! En réalité il n’en est rien : le ruban ondulant qu’ils avaient observé n’était rien d’autre que le fleuve Yangsi…

     

     

     

     

    Il s’agit au départ d’une succession de mur de fortification en terre, parfois parallèles, construits par différents souverains successifs à partir de -700 av JC, dans le but de protéger leur royaume des envahisseurs des autres peuples chinois voisins. La première « grande muraille » n’est apparue qu’en -221 av JC lorsqu’un empereur décida d’unir les tronçons déjà existant. La dynastie des Ming réalisa des travaux de restauration de 1368 à 1644 pour réaliser la muraille que l’on visite aujourd’hui. Elle édifia des forteresses, des tours de guets, des portes… le tout en pierre pour se protéger de ses plus grands ennemis : les Mongols situés à 200km de là. Un millions de soldats y sont mobilisés et communique par un système de feu. Ce majestueux dragon fit couler beaucoup de sang tant les conditions de travail étaient exécrables : 1 million d’ouvrier périrent lors de sa construction, soit 1 mort tous les 6 mètres de mur… pour une piètre efficacité puisque celui-ci est discontinue et n’empêcha pas l’invasion des Mongols!

     La grande muraille de Chine  La grande muraille de Chine

     

    La grande muraille de Chine

     

    Par chance, la vue est bien dégagée aujourd’hui, laissant paraître la ligne de crête crénelée tant emblématique de la chine. Nous nous lançons donc dans notre expédition, par -10°C et un vent glacial qui fouette nos visages, dans le but de dompter ce fameux dragons des montagnes chinoises ! Au bout de 2h, et 2km de marche, l’animal aura raison de nous, nous partons vite nous réfugier dans le bus chauffé, avec pleins de beaux paysages dans les yeux. Encore une belle démonstration de la folie humaine : nous commençons à penser qu’il faut être à moitié barjot, un brin imbu de sa personne ou tyran pour construire des choses aussi grandioses !

     

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