• La Patagonie en bus

    coucher de soleil sur la ruta 40

     Road-trip sur la ruta 40:

                   Au petit matin, il n’y a plus de neige, rejoindre la gare des bus ne devrait pas être bien compliqué. Enfin, c’est ce que l’on croyait… Nous nous sommes renseignés la veille : les bus qui nous déposent à la gare passent toutes les 20 minutes et commencent à 5h40 d’après les horaires délivrées par le point d’info et dès 6h d’après les chauffeurs. Bref, à 5h30 nous sommes déjà à l’arrêt de bus à lutter contre le vent glacial et le sommeil. Les minutes défilent, 6h toujours rien. A 6h20 nous n’avons toujours pas vu de bus, et nous devons être à la gare dans 20 minutes. Nous n’avons plus le temps d’y aller à pied, nous tentons donc de trouver un taxi. Sauvés, en voilà justement un qui passait par là… Tout se goupille comme il le faut, nous arriverons à temps à la gare, et montons enfin dans notre bus en direction du sud de la Patagonie, pour 30h sur la route.

     

     

    enfin à la gare des bus, avec les 3 barbus...

    Il s’est remis à neiger : c’est donc un paysage givré qui défile sous nos yeux. Les lacs ont gelé et les sapins disparaissent sous des amas de neige sur les pans de montagnes blanches. La température a bien diminuée dans le bus, chacun s’emmitoufle comme il le peut dans son manteau et se laisse bercer par ce paysage éblouissant.

    paysage eneigés à la sortie de Bariloche

                    Après plusieurs heures, changement de décor : des plateaux arides à perte de vue, sans arbres ni verdure constituent le seul décor. La définition « d’horizon » prend soudain tout son sens. Aucun obstacle devant nos yeux, la vue s’étale à des centaines de kilomètres à la ronde. De temps en temps, des canyons apparaissent, ou quelques montagnes. C’est plutôt agréable de voir aussi loin en un coup d’œil, sans tours de verres, de béton et d’acier pour boucher le paysage. Les paysages défilent et se ressemblent.

     

     

    ruta 40

     

    encore quelques bornes?!?

    La monotonie du voyage sera de temps en temps rompue par la découverte de la faune locale : des chevaux sauvages, des guanacos (cousin du lama) broutant les herbes sèches de ces steppes désertiques, des lagunes servant de garde-manger à des flamant-roses, des oies sauvages, des nandous (un genre d’autruche) et d’autres espèces d’oiseaux bizarres. C’est toute la Patagonie qui se présente à nous lors de ce trajet en bus. On prend soudain conscience à quel points ces terres sont reculées… sur 30h de bus on n’aura croisé 5-6 villes n’abritant que quelques centaines d’âmes. Une halte à El Calafate, un changement de bus, puis 3h de trajet en plus avec pour récompense un magnifique couché de soleil sur la cordillère des Andes et un petit avant-gout de ce qui nous attend à El Chalten pour les jours à venir.

    coucher de soleil sur la cordillère des andes près d'el chalten

     

    « San Martin de los Andes et Bariloche El Chalten: la montagne fumante »

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  • Commentaires

    1
    Mardi 14 Février 2017 à 21:52
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    2
    Jeudi 16 Février 2017 à 22:30

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    3
    Jeudi 23 Février 2017 à 05:45
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