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17 au 18 Novembre :
Après avoir dit au-revoir à David et Kristina, nous repartons vers Katmandou. Sam (l’artiste peintre) nous a proposé de nous héberger pour notre dernière nuit au Népal. Nous passons la soirée en son agréable compagnie.
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16 et 17 novembre:
Nous décidons de partir avec David et Kristina en direction de Bhaktapur, une ville située à une quinzaine de kilomètre à l’est de Katmandou dont on entend que le plus grand bien. Jusqu’au XVIème siècle, elle a dominé politiquement et culturellement tout le Népal. Cette ville Newar a toujours constitué un monde à part avec une autarcie économique et une féroce indépendance ce qui lui aurait permis de préserver ses traditions et son patrimoine. Bertolucci l’aurait ainsi choisie pour tourner quelques scènes de son film Little Bouddha. Bhaktapur aurait la forme d’un Mandala, et les 3 temples de Ganesh à sa périphérie formeraient un triangle magique censé protéger symboliquement la ville ! Longtemps appelée « la cité des dévots » son caractère religieux n’est donc plus à démontrer.
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16 novembre :
A 1350m d’altitude, au contrefort de l’Himalaya, se trouve Katmandou la capitale du Népal. En sanskrit Katmandou signifie « temple de bois », une vraie ville musée pour les étrangers où l’on découvre la beauté architecturale du centre historique du Népal mais aussi une profusion de couleur et d’odeur. Thamel, son vieux quartier touristique, est un endroit extrêmement animé, de quoi dérouter les touristes européens à cause du bruit, de la foule, de la pollution... mais pour nous ça reste un jeu d’enfant à côté de l’Inde ! Tous ces éléments sont vites oubliés, tant on se laisse envahir par l’atmosphère si particulière qui s’en dégage ! Katmandou est assurément un bijou historique, culturel et humain qui recèle des trésors cachés. Pour les découvrir, il faut être curieux, un rien fouineur et prendre le temps de déambuler dans ces rues très étroites.
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FICHE PAYS
Capitale: KatmandouLangue officielle: le népalais
Monnaie: le roupie Népalaise: 1 euros = 120 roupies népalaises
Politique: république fédérale démocratique depuis 2008, président Ram Barn Yadav.
Religion: la religion occupe une place importante chez les népalais, rares sont les gens non croyants. 80% de la population est hindouiste, 10% de bouddhistes, 4% de musulmans. Bouddhistes et Hindouistes cohabitent très facilement, parfois même les cultes se mélangent.
Justice: Peine de mort abolie en 1997 pour tous les crimes
Le drapeau Népalais est le seul au monde à n'être ni carré, ni rectangulaire! Pour les hindous, le triangle représente le Dharma (loi morale, vertu religieuse et devoirs sacrés). Le rouge couleur de bonne augure et du rhododendron (fleur nationale). La lune et le soleil perpétuent le souvenir des mythiques dynasties "lunaires et solaires" qui auraient régi le Népal à ses origines. Le drapeau est considéré également comme un support de prière, la lune et le soleil étant symboliquement présents dans tous les mantras: " Fasse que la Nation prospère et vive aussi longtemps que le soleil et la lune seront présents au firmament".
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Nous remercions Sam pour son hospitalité, puis chaussons nos baskets en direction du temple bouddhiste de Swayambunath, appelé populairement le « monkey temple ». Comme le laisse entendre son nom, cet endroit est rempli de singes qui cohabitent avec les hommes de façon plus ou moins turbulente.
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Nous voilà maintenant dans la capitale népalaise où nous avons rendez-vous avec Nirmal, un couchsurfer népalais écrivain. Il n’a pas encore terminé de travailler, du coup c’est un de ses amis qui nous accompagne à Patan, dans le logement que nous pourrons occuper jusqu’à la fin de notre séjour. Nous prenons un mini-bus (10 places en France, 23 au Népal) : les 20 minutes de trajet les plus longues qu’on ait faites jusqu’à présent. Comme le dit Patrick Sébastien : « ah qu’on est serrés au fond de cette boîte ! chante Perrine, chante Perrine… ».
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11 et 12 novembre : Bandipur Nous reprenons un bus local en direction d’un petit village nommé Bandipur à mi-chemin entre Pokhara et Katmandou. Dans la gare routière, des rabatteurs nous sautent dessus pour nous attirer dans leur bus. Les différentes compagnies de transport en commun semblent se tirer la bourre pour attirer les clients dans leur mini-bus. A chaque arrêt, le rabatteur saute en marche et essaye de guider le plus rapidement possible les passagers vers sa navette. Une tape sur la carrosserie et voilà que le bus redémarre puis se lance dans une course effrénée pour dépasser le concurrent en tête de parcours. Les rabatteurs de notre bus accrochés à la porte du véhicule, les cheveux au vent, font des grimaces à leurs adversaires lorsqu’ils les dépassent, sifflent ou encore crient leur victoire ! C’est impressionnant de voir à quelle vitesse ils montent sur le toit du car pour y accrocher les bagages, ou encore comment ils en redescendent alors que le chauffeur a déjà relancé la machine à pleine allure ! Quelques pirouettes plus tard nous voilà enfin à destination, perchés au beau milieu des collines népalaises.
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8, 9, 10 novembre : trekking Australian camp et collines d’Astam
Nous décidons pour un premier trek et par commodité de louer les services d’un guide. Nous voilà donc partis pour un petit trek de 3 jours et 2 nuits dans les collines népalaises à la recherche des traces du yéti
! Le yéti, ou « abominable homme des neiges », est une créature anthropomorphe du folklore de la région himalayenne, en particulier du Népal, de l'Inde et du Tibet. Selon la traduction il s’agit d’un « ours rocheux ». Le yéti serait un primate velu, ayant un visage ressemblant à celui de l'homme. Sa taille se situerait entre 1,50 et 3,75 mètres. Selon certains témoins, la démarche bipède ressemblerait plus à celle d'un ursidé qu'à celle d'un primate. Ceci est en contradiction avec le fait que les traces supposées ont pu être suivies sur de très longues distances ; un ours ne peut en effet marcher debout que sur quelques mètres. Un célèbre alpiniste (Messner), à la fin de son expédition, conclut que la légende de « l'abominable homme des neiges » provient d'un véritable animal apparenté à l'Ours bleu du Tibet qui terrifierait les populations locales depuis des générations. Cet ours inconnu, appelé chemo par les sherpas, aurait la capacité de marcher sur ses pattes arrière et serait devenu dans le folklore local un Homme sauvage ?!?
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6 et 7 novembre:Nous nous rendons sur les hauteurs de Pokkhara pour voir la Pagode de la Paix. C’est un Stupa bouddhiste qui surplombe de 300 mètres la ville. Fondé sur l’harmonie, la compassion et la non-violence, le bouddhisme s’est étendu à travers le monde même après la disparition de son pionnier : Siddhartha Gautam Buddha (né au Népal en 563 av JC). Durant son expansion, cette religion atteint le pays du soleil levant, du Japon à la Chine en passant par la Corée. Après les désastres de Hiroshima et Nagasaki durant la seconde guerre mondiale, un japonais pris conscience de la nécessité de répandre un message de paix et d’amour entre les hommes. Ce stupa a ainsi été construit par des japonais et fait partie d’un réseau de 80 stupas dans le monde construits dans le but de diffuser les valeurs du bouddhisme. Sur les marches du stupa, un homme récite des prières tout en faisant passer une à une les perles de son chapelet.
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C'est au cœur des collines népalaises que Yann a appris cette recette, il vous en livre tous ses secrets!
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5 novembre 2014:Petit changement dans les plans. Varanasi n’étant pas bien loin du Népal, nous décidons d’y faire un tour pour expérimenter un petit trek népalais. Nous voilà donc partit pour 10 heures de bus de nuit en direction de Sunauli, une petite ville située juste sur la frontière indo-népalaise. Ce bus est le plus inconfortable que nous ayons testé jusqu’à maintenant. Assis normalement nos genoux buttent dans l’armature plastique du siège de devant et il n’y a même pas d’appui tête. Bref, c’est un bus de nuit où on ne dort pas! Nous y rencontrons Ramtha Pa , un népalais d’une quarantaine d’année vraiment sympa.
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Le dhal fry s'accompagne des galettes de pain Indien ressemblant aux fajitas (chapatis, nan, ou rotis), et d'un curry de légumes.
Au népal, le dhal s'accompagne de riz blanc, ce qui constitue le plat national: le "dhal bat". Pour la petite anecdote: les Maoïstes confectionnaient des bombes artisanales avec des autocuiseurs. Il y a quelques années de ça, il était donc impossible d'acheter une cocotte minute au Népal, leur vente étant interdite par l'Etat!
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Pour deux verres de Lassi mélanger :
- 100 g de sucre
- 2 bananes mixées
- un verre de curd (ressemble au fromage blanc)
- le petit plus : ajouter une cuillère à café d’eau de rose
Servir bien frais !
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Cela fait maintenant un mois que nous voyageons en Inde, c’est un pays de contrastes et de contradictions qui ne laisse pas indifférent. On y trouve une richesse culturelle plurimillénaire exceptionnelle, un patrimoine architectural grandiose des paysages aussi variés que beaux et une population d’une gentillesse extrême. D’un autre côté, la pauvreté et la précarité sont omniprésentes, les rues sont sales, bruyantes et bondées. Jeter tous ses détritus dans la rue est passé dans les meurs. Mais le plus désagréable se trouve dans les lieux touristiques : On a souvent la sensation d’être uniquement un porte-monnaie sur patte aux yeux de certains. Dans ces endroits, si quelqu’un vous adresse la parole, il y a 9 chances sur 10 que ce soit intéressé et qu’il essaie par la suite de vous refourguer 3 babioles que vous paierez probablement 15 fois le prix puisque vous êtes un touriste. D’ailleurs l’entrée de tous les monuments touristiques est environ 25 fois plus cher pour un touriste que pour un indien. Notre amie américaine, Kristina a d’ailleurs trouvé une parade à ce problème, une sorte de répulsif que l’on espère suffisamment efficace :
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Varanasi est un haut lieu sacré pour les hindouistes, au même titre que le Vatican pour les chrétiens ou la Mecque pour les musulmans. Passer quelques jours dans cette ville permet de se rendre compte de la puissance de la religion sur les modes de vie et de pensée. Le nom initial de la ville était Kashi, provenant du Véda (premier livre sacré hindou), ce qui voulait dire « lieu qui attire le monde ». Rien n’a changé à voir la foule de pèlerin présente au bord du Gange le matin ! En effet, chaque matin, environ 60 000 pèlerins viennent faire leurs ablutions rituelles dans le Gange pour se décrasser l’âme, les eaux du fleuve étaient censées décrasser l’âme de tous les péchés accumulés au cours des vies passées. Un drôle de pouvoir de purification à voir la couleur de l’eau et les détritus (voire même les corps de cadavres) emportés par les eaux ! Mais ce n’est pas tout… Varanasi est aussi une ville où l’on meurt. Pour les hindous, rendre son dernier soupir là-bas permet d’en finir avec le cycle sans fin des réincarnations et atteindre sur le champ le moksha (le paradis des hindous). Bref l’ambiance est posée… 5 commentaires
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Le 27 Octobre au soir nous prenons un train de nuit : départ à 23h40 d’Agra, arrivée le lendemain matin à 7h30 à Khajuraho. Arrivés dans le train, nous cherchons nos couchettes : elles sont toutes en haut, la mienne est déjà occupée, et celle de Yann est casée… coup de chance qu’elle ne se soit pas écroulée sur le voisin du dessous pendant la nuit ! Après une courte nuit sans dormir et à se geler (oui, la fenêtre était cassée aussi !), nous nous demandons comment nous allons savoir quand descendre du train. Il est presque 8h et nous ne sommes toujours pas à Khajuraho. Les gens ne parlent pas anglais, il n’y a rien d’affiché, et personne n’annonce les arrêts… Le train fait demi-tour, oups ! A chaque gare, des vendeurs ambulants, « chaï, chaï, chaï » ils poursuivent le train, montent dedans, font leur commerce puis sautent du train parfois après qu’il soit reparti ! Une fois de plus on s’en sort bien, on descend où il faut : khajuraho! Nous y resterons jusqu’au 31 Octobre.
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24 au 26 octobre : Après un premier bus, deux avions, nous voilà à Delhi pour une petite halte. La décision prise la veille de ne pas y séjourner se voit vite confirmée : des ordures entassées dans la rue, des gens qui dorment au milieu, des mouches partout, des enfants sales et dénudés qui courent sur le trottoir… et on en passe ! Aucun panneau pour trouver l’arrêt de bus, ni aucune indication d’ailleurs ! Parfois les bus ne s’arrêtent même pas : ils ralentissent, le contrôleur crie la destination en hindi, et les gens sautent dedans…incroyable ! Après plusieurs minutes un peu perdus, nous trouvons notre bus. Il nous faudra trois bus successifs pour enfin atteindre la ville d’Agra. Nous sommes partis de Cochin ce matin à 6h, et il est maintenant 22h. Le dernier bus nous a lâché dans un quartier reculé d’Agra pas vraiment des plus recommandable. Mon téléphone sonne, c’est Arif, le couchsurfer que nous devons rencontrer dans cette ville… sauvés !!!
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22 octobre 2014 :
Aujourd’hui c’est Diwali : beaucoup plus marquée dans le nord de l’Inde que dans le Sud, cette fête est célébrée uniquement dans les communautés hindoues des villes. Les magasins sont repeints, les maisons et les bâtiments sont illuminés dans tout le pays, et les gens portent leur plus beaux vêtements : c’est le début de la nouvelle année hindoue selon le calendrier lunaire.
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21 et 22 Octobre :
Le kerala possède une forte identité culturelle, notamment au travers d’un art martial ancien qu’ils définissent comme la mère de tous les arts martiaux, nous décidons donc d’aller voir une démonstration de kalarippayat. A la fin les pratiquants nous proposent de monter sur la scène et d’apprendre avec eux quelques techniques. Ca ressemble beaucoup au Jujitsu en fait.
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20 Octobre :
En sortant de la guest house le matin, nous tombons sur Aswad, il repart demain au Bengladesh. Nous décidons de faire le tour de la ville à pied ensemble. Et c’est partit pour une boucle de pas loin de 17 km !
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19 octobre 2014 :
Nous avons pris le bus pour Fort Cochin (Kochi). Dès notre arrivée à la gare routière, Jerry nous propose une chambre dans sa guest house… ça tombe bien, on n’aura pas à chercher. On a prévu de rester chez lui jusqu’au départ pour New Delhi, autant dire qu’on a bien négocié notre prix ! On commence à comprendre comment l’Inde fonctionne !
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Nous finissons notre visite de Alleppey dans un temple Hindou. Yann reste un peu en retrait, pour ma part trop curieuse je reçois une invitation pour participer à leurs rites. Autant dire que c’était plus du mimétisme qu’autre chose… à leur sourire je me suis doutais que je ne faisais pas toujours comme il fallait !
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17 et 18 Octobre :
Départ pour Alleppey (toujours dans le Kerala). Nous quittons les routes montagneuses du Kerala (nos fesses glissent sur les banquettes en sky si bien qu’à chaque virage nous nous retrouvons à l’autre bout du banc…et voilà que ça retourne encore !!!), traversons des forêts d’hévéas (pour la fabrication du latex), et prenons enfin un dernier bus pour notre destination. Après quelques minutes de route, Yann s’est fait refouler… parce qu’il avait trop de poils au menton ! Dans les bus, il y a une partie pour les hommes et une pour les femmes, on ne sait pas si c’est comme ça partout en Inde, rien n’est écrit. Un changement de banquette et un tube de crème solaire éclaté plus tard nous voilà à Alleppey connue pour ses backwaters.
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Sous les conseils avisés de Pierre-Yves, nous partons à la découverte de Parumthumpara. Pendant notre trajet en bus, on nous apprend que Parumthumpara signifie "falaise aux aigles" en Malayam.
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14 et 15 octobre 2014 :
Certains des amis de la veille sont restés dormir au café bleu, nous resterons avec eux jusqu’à 15 heure. Après des adieux chaleureux, nous partons pour la suite de notre voyage en direction du Kerala. Le bus est à l’heure, c’est le seul de la journée et il part à 17 h. Finalement, après 12h de routes nous nous retrouvons à Kumily, un petit village situé sur la frontière entre le Tamil-Nadu et le Kerala, de là nous prenons un autre bus (les virages se suivent les uns après les autres, il faut avoir l’estomac bien accroché !) puis un touk-touk et arrivons finalement après 14h de voyage chez Pierre-Yves.
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13 octobre 2014 :
Grand ménage ! Nous sommes tous seuls au café bleu, mais des gens sont venus à l’étage cette nuit et ont laissé trainer de la nourriture partout : buffet gratuit pour les fourmis ! En guise de contribution pour le logement, nous décidons de nettoyer et ranger un peu tout ça.
L’après-midi, nous repartons en ville voir une fabrique de papier.
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12 octobre 2014 :
Le lendemain matin, tout le monde dort encore, nous partons visiter Pondichéry. Nous prenons un bus local, qui nous amène en ville. Le problème c’est qu’il n’y a aucun panneau pour se repérer. Nous demandons des indications à des gens pour trouver un marché. Le souci, c’est que parfois les gens ne nous comprennent pas, mais aussi qu’ils n’osent pas nous dire qu’ils ne savent pas ce que nous cherchons, alors plutôt que de perdre la face, ils nous donnent des indications fausses ! On s’est bien promené du coup !
Nous arrivons enfin dans un marché indien typique, haut en couleur et en senteur ! Un marché bien vivant, toute une ambiance à vivre et … à renifler !
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11 Octobre 2014 :
Pondichéry est un ancien comptoir de colonie française, qui a connu son autonomie en 1947 grâce à Gandhi. Dans ce petit bout de territoire, la France a laissé de bons souvenirs de son passage, et la décolonisation s’est effectuée sans haine ni violence. Au décours d’une conversation avec un local, nous apprendrons que Gandhi n’est pas vraiment un héros, ni un sauveur tel qu’il est décrit dans nos livres d’histoire. La population ne l’aime pas car Pondichéry n’a pas évoluée depuis que l’Inde l’a récupérée. Ce petit homme chauve à lunette aurait plutôt essayé de placer sa famille dans les plus hautes sphères politiques du pays, et se serait enrichit au dépend de la population… En fait la plupart des Indiens auraient préféré rester sous une gestion française…c’est fou !
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C'est la boisson nationale, servi avec du lait, encore un héritage de la colonisation anglaise !!!
Il existe de multiples façon de le préparer, mais voici celle qu'un indien nous à proposé :
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10 octobre 2014 :
Auroville s’est développée sous la direction de deux personnalités marquantes pour l’Inde : Sri Aurobindo (plus connu que Gandhi pour les locaux) et Mira Alfassa (une française).
Sri Aurobindo était un des leaders pour l’indépendance des Indes lors de l’occupation anglaise. A la suite de certaines actions militantes, il fait un tour vers la case prison où il se consacre à la méditation pour « s’évader » de derrière ses barreaux. Ses réflexions sur la société constitueront ainsi les piliers de la charte des Auroviliens. Il voulait ainsi unir l’Ouest et L’Est : l’idéal de l’orient étant d’acquérir une perfection spirituelle, et l’occident d’avoir une société parfaite, un développement maximum de l’esprit humain et de la vie. Pour lui ces idéaux ne sont pas incompatibles, sa rencontre avec Mira Alfassa en était la preuve.
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