• retrouvailles rime avec ripailles !

     

    une nuit ponctuée de contrôles gendarmerie et douanier

     

     

    David, ou les retrouvailles avec le grand-frère :

     Le 2 septembre dans l’après-midi nous quittons enfin Puerto Iguazu et prenons un bus de nuit en direction de Buenos Aires où nous  avons prévu de retrouver David. Le trajet de 19h sera un peu agité, ponctué par des contrôles douaniers et de gendarmerie environ toutes les deux heures. Après avoir présenté nos passeports presque une dizaine de fois, tenté de dormir dans des positions incongrues à cheval entre deux sièges, nous arrivons enfin dans la capitale argentine mais  avec 2 bonnes heures de retard suite à un contrôle de police. Ils ont trouvé quelque chose dans le bus et le véhicule a été immobilisé le temps que soit rédigé un procès-verbal de plus de 4 pages. Nous ne saurons jamais quel était l’objet du litige.

     

     

     

     

     

    Lorsque nous arrivons dans l’auberge où nous nous étions donné rendez-vous, David n’est pas encore arrivé. Nous réservons 3 lits dans le dortoir en l’attendant et commençons à nous installer. Une heure plus tard, le voilà ! Nous sommes très contents de nous retrouver et établissons rapidement quelques plans pour la suite du voyage autour d’un plat d’empanadas et d’une quilmes. Ayant une faim de loup je commande un poulet frite…  on me servira une énorme cuisse panée et farcie au jambon (sinon il n’y a pas assez de viande). On devra s’y mettre à 3 pour en venir à bout !

    ripaille! un poulet avec des cuisses comme nos bras, et des empenadas

     

    C’est décidé, demain nous partons pour Cordoba retrouver Francisco, un ami argentin que j’avais rencontré lorsqu’il faisait un stage de kinésithérapie à l’hôpital Pellegrin il y a 3 ou 4 ans de ça.

     

    Cordoba et les retrouvailles avec Francisco:

     La fin d’après-midi arrivant, et les rues de Buenos-Aires n’étant pas réputées pour leur sureté la nuit, nous nous dirigeons vers la gare des bus. En attendant notre départ pour Cordoba, une fois n’est pas coutume, nous nous attablons autours d’une assiette d’empenadas (ces petits feuilletés fourrés sont devenus les nouveaux meilleurs amis de David) et faisons une partie de dés. Le départ pour Cordoba se fait sans encombre, et au petit matin nous débarquons dans la deuxième plus grande ville d’Argentine où nous trouvons rapidement une petite auberge, puis rentrons en contact avec Francisco et sa femme Sofia.

    Sofia, Guillermina et Francisco

    Ils nous font une belle démonstration du légendaire sens de l’hospitalité argentin, et nous font l’honneur de nous inviter chez eux le soir même pour déguster une spécialité locale : l’asado. C’est un barbecue version Argentine, à base de bœuf sous toutes ces formes : côte de bœuf, saucisses de bœuf, riz de veaux, intestins… les indous n’ont qu’à rester chez eux. La viande est cuite très lentement sur une grille placée au-dessus d’un mince lit de braises, toute une technique maîtrisée par Francisco ! L’asado c’est patrimoine… tout argentin se doit de savoir le préparer.

    un aplauso por el asador

     

     

     

    Nous sommes 5, Francisco et Sofia ont prévu 4kg de viande, 2 poivrons et 2 oignons… mais qu’est-ce qu’on va faire de tous ces légumes ! Comme Francisco nous l’a expliqué, en Argentine, ce qui est important n’est pas d’avoir un bon médecin (puisqu’on ne lui rend visite qu’une fois par mois maximum) mais d’avoir un bon boucher. A notre plus grande surprise, lors de notre première balade dans un marché local nous découvrons un rapport d’un étal de légumes pour 10 boucheries. Des allées entières vendant de la barbaque, sans que la concurrence soit rude. Les clients utilisent même des cadis pour transporter leur marchandise… tout s’explique maintenant !

    marché local de cordoba et son rayon boucherie (si on peut dire, puisque tout le marché vend de la viande!)

     En attendant le repas, nous trinquons à nos retrouvailles, Francisco nous fait découvrir deux alcools locaux : le fernet et le campari. Une heure trente plus tard, l’asado est prêt. Le résultat est juste succulent, la viande est bien cuite mais extrêmement tendre, un vrai délice. « un aplauso por el asador » ! Même Guillermina (la fille de Sofia et Francisco), du haut de ses 7 mois, aura droit à rogner son bout d’os… Comme quoi la viande est vraiment importante en Argentine, on habitue les bébés de bonne heure à un tel régime carnivore.

     

    retrouvailles = ripaille = fernet + asado + gateau au dulce de leche...

    Manger c'est bien beau, mais sinon Cordoba ça ressemble à quoi ?

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  • Commentaires

    1
    testude
    Samedi 19 Septembre 2015 à 08:03

    J'aime beaucoup le début de l'Argentine, vivement la suite!

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