• un grand bol d'Air Batang (île Tioman)

    en rouge, les bus avec retard, ah,ah! 

     

                    Le 3 Février, nous quittons avec Simon l’appartement de Prince. Nous avons réservés 3 places dans le bus de nuit qui va de Kuala Lumpur à Mersing, une petite ville de la côte Est d’où part un bateau pour Tioman. Notre bus part à 23h30 et met officiellement 6h pour atteindre sa destination, mais nous arrivons à 3h40 du matin à peine… Nous attendons donc 7h pour entreprendre la traversée avec le premier ferry : accompagnés de musiciens québécois, le temps passe plus vite ! 

     

     

     

     

     

    Terre en vue ! L’île de Tioman est la plus grande des 64 îles volcaniques présentent à l’est de  la péninsule malaisienne. Il est de notoriété publique que les indiens et les chinois ont joué un rôle important dans l’expansion des voies maritimes en Asie. Pourtant, il fallut attendre l’an mille pour que Tioman apparaisse sur les cartes de navigation. Il paraitrait que l’île dotée d’abondantes ressources en eau potable et en bois de chengdal utilisé pour la construction navale, servait d’escale aux navires sur la route des épices et des bois précieux, et cela jusqu’en 1511 lorsque la colonisation de Malacca par les portugais changea les routes maritimes. Au début du XIXème ce fut au tour de la piraterie de faire halte sur l’ile. La plupart des habitants furent fait prisonniers et envoyés au marché des esclaves tandis que les autres fuirent vers le continent. C’est le début d’une période de 15 ans pendant laquelle Tioman est restée inhabitée. Nouvelle tentative de repopulation de l’ile qui échoue en 1926 lorsqu’une épidémie de paludisme envoie tous les habitants de l’île manger des pissenlits par la racine… la nature reprend ses droits. Il faudra attendre la seconde guerre mondiale pour que l’île reprenne un peu d’activité, les japonais s’en servant de base pour surveiller Singapour alors aux mains des anglais. Aujourd’hui, les touristes tentent d’apprivoiser l’île réputée pour la beauté de ces récifs coralliens, son eau claire et sa forêt vierge, et on compte bien en faire de même.

     

    Après 2h30 de navigation, et à notre plus grande surprise, lorsque notre ferry approche des côtes, nous découvrons une eau limpide bleue turquoise et des milliers de poissons escortant notre navire : un vrai aquarium ! Nous débarquons à Air Batang Kampung (ABC pour les locaux).

            la plage d'air batang  Kampung   vue sur la plage depuis "my friend place" notre guesthouse

                    Une fois le quai franchit nous arrivons sur une petite allée cimentée large d’un mètre : c’est la route principale qui est dessinée sur notre carte de l’île ! On est maintenant certain de ne pas être embêté par la circulation, peu de chance de se faire renverser ce coup-ci ! Les seuls moyens de circuler dans notre village sont à pied, à vélo, ou alors de louer les services d’un taxi local dont l’outil de travail n’est autre qu’une mobylette à laquelle est attachée une caisse métallique sur roulette pour en faire une sorte de side-car.

                             route nationale d'air batang !   side-car

                     Nous remontons tranquillement l’allée à la recherche d’un endroit où loger. Ce sera en mode Robinson Crusoé : une seule rangée de cabanes en bois borde la « route nationale » qui la sépare de la plage de sable blanc et des cocotiers. Nous optons pour une petite cabane en bois sur pilotis avec terrasse… le grand luxe !

    notre cabane au fond du jardin...

                   A Tioman l’Homme n’est qu’un locataire : hormis les quelques petits villages côtiers, le cœur de l’île est occupé par 12 000 hectares de jungle impénétrable. De temps en temps quelques habitants viennent nous rendre visite : araignées, oiseaux, crapauds, cygales et insectes en tout genre, singes et varans allant jusqu’à 2m de long.

     

                   Le plus dangereux de tous est sans nulle doute : la noix de coco ! Eh oui, ces dernières aimant le base jump adorent se jeter des cocotiers sans parachute, et sans regarder si quelqu’un passe dessous !

    l'ennemi n°1 a été arrêté!

     

    Malgré cet isolement certains, voilà que quelqu’un prononce mon nom. « Brioche ? Tu es là aussi ? » Depuis notre dernière rencontre au Cambodge et notre périple à 3 sur une moto à la découverte d’une cascade, ces cheveux ont poussés, beaucoup poussés… mais c’est le même ! Nos chemins s’étaient séparés, il était partit au Laos tandis que nous allions en Thaïlande, et voilà qu’en Malaisie il tombe sur Virginie qui lui dit qu’elle nous rejoint sur cette île : comme quoi, le monde est petit ! Il a opté pour un autre type de cabane : la « peace place », un bar en bordure de mer où il s’est senti comme à la maison. Tous les soirs ou presque, Rudy (un moniteur de plongée) y joue de la guitare et chante avec sa voie de black, toutes les filles en sont folles, même brioche ! Difficile de ne pas se faire happer par le rythme insulaire asiatique… on aura vraiment du mal à partir de cette île paradisiaque... au bout de 15 jours !

            la "peace place" avec brioche et simon   la "peace place", alias la maison de brioche

    Yann s'est mis au rythme local

     

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  • Commentaires

    1
    testude
    Lundi 23 Mars 2015 à 12:23

    Bravo pour les vidéos! bises

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