préparation d'un tour du monde, suivi du voyage de Perrine et Yann
Le troisième jour, nos sacs sont faits, nos tickets de bus pour Buenos Aires sont achetés, départ imminent pour la capitale de tous les argentins. Levés tôt, nous jouons notre dernière carte : c’est notre dernière chance pour apercevoir des baleines. Nous prenons notre appareil photo et nous nous dirigeons plein d’espoirs vers le port. Nos yeux sont écarquillés au maximum, espérant entrevoir une queue, une tête ou toute chose sortir de l’eau. Ce n’est pas évident à repérer : il faut chercher des gerbes d’eau, un bout de queue ou de dos noir qui pointerait hors de l’eau, ou encore un tas de mouette planant au-dessus de la surface de l’eau attendant que la baleine face surface pour la piquer « sauvage ! ». Nous ne sommes pas encore arrivés au bord de la plage qu’une queue fait surface ! Wahoo ! Nous courrons à perdre haleine, vers la plage où la mer s’est retirée (en plus c’est marée basse) pour admirer ce spectacle depuis les tribunes présidentielles ! Eh oui, les baleines sont juste à quelques dizaines de mètres de nous, c’est validé par Yann cette fois-ci : « on a vu des baleines ! ». La baleine s’amuse à sauter, et faire des réceptions à plats sur l’eau en éclaboussant les alentours. En fait elle n’est pas toute seule aujourd’hui, elle est venue avec 3 copines ! Elles sont gigantesques : lorsqu’elles passent à côté de bateaux on se rend mieux compte de leur taille approchant les 20m de long. Il parait qu’elles peuvent peser jusqu’à 30 tonnes ! Le clou du spectacle, il y avait même un bébé baleineau qui ne lâchait pas sa maman d’une nageoire.
Nous sommes donc restés là un bon moment à les regarder, oubliant le vent et l’heure du repas, si,si, même Yann ! Nous finirons ensuite dans une boulangerie à deux heures de l’aprem pour déguster nos dernières empanadas de Patagonie. De retour à l’hôtel, nous prévenons tout le monde « les baleines sont là ! » mais pour nous, il est temps de prendre nos sacs à dos et de filer à la gare routière pour le dernier bus de notre périple… direction Buenos Aires.