• Fiche pays: LA NOUVELLE-ZELANDE

     

    drapeau de la nouvelle-zélandeCapitale: Wellington

    Langue officielle: l’anglais et le maori

    Monnaie: le dollar néo-zélandais

    Politique: démocratie parlementaire. La Nouvelle Zélande est aujourd'hui une nation indépendante au sein du Commonwealth britannique. Le monarque britannique, bien que chef d'Etat constitutionnel, ne joue aucun rôle actif dans l’administration de la Nouvelle Zélande.

    Drapeau de la Nouvelle-Zélande : le drapeau officiel néo-zélandais est bleu foncé avec l’Union Jack (drapeau du Royaume-Uni) en haut à gauche, car le pays est un ancien dominion anglais. Les 4 étoiles rouges représentent la Croix du Sud, constellation visible uniquement de l’hémisphère Sud. Ce drapeau a remplacé l’Union Jack en 1902. Les derniers sondages font apparaître une légère majorité de la population en faveur d’un changement de drapeau. En effet, un certain nombre de personnes ne se reconnaissent plus dans cet emblème, symbole du lien avec la Grande-Bretagne.

     

     

     

    drapeau maori

     

    Le drapeau Tino Rangatiratanga est souvent assimilé au drapeau maori, surtout de par son utilisation politique, mais n’est pas reconnu par tous les Maoris. Le design de ce drapeau fait référence au mythe Maori de la création « De Rangi et Papa », rappelant la terre, le ciel, et l’espace physique qui a été créé entre les deux lors de leur séparation pour donner lumière et êtres vivants.

     

     

     

    Quelques chiffres :

     

     

     

     
     

    Nouvelle-Zélande

     
     

    France

     
     Superficie du pays   268 680 km2   547 030 km2 
     Population  4 401 916 hab  66 259 012 hab
         
     Densité de population  16,2  hab/km2  120hab/km2
     Espérance de vie à la naissance   80,93 ans   81,5 ans 
     Mortalité infantile   4,59 ‰   3,34   
     Dépense de santé par habitant, par an  3292 $  4690 $ 
     PIB par habitants  30 400$  37500 $
     Indice de développement humain  0,910   0,88 
     Indice de corruption  9,3   7,1 
     Prévalence de l’obésité  29,4%   20,6% 

     

     

    Géographie :

      

    La Nouvelle-Zélande est composée principalement de 2 îles situées dans le sud-ouest de l’Océan Pacifique, environ 1600 km au sud-est de l’Australie, à mi-chemin entre l’équateur et le pôle Sud. Sa superficie totale est à peu près égale à la moitié de celle de la France. L’île du Nord et l’île du Sud sont séparées par le détroit de Cook, d’une largeur de 25 km en son point le plus étroit. La distance entre les extrémités nord et sud est d’environ 1600 km. Le point le plus haut est le Mont Cook avec  ses 3764 m de hauteur. Le climat est tempéré avec d’importants contrastes régionaux nord/sud. Wellington est par ailleurs, la capitale nationale située le plus au sud au monde.

    carte de la NOUVELLE-ZELANDE

     

                La Nouvelle-Zélande se trouve à cheval entre les plaques tectoniques indo-australienne et pacifique. Cette dernière plus dense que la plaque indo-australienne passe dessous. Le plissement engendré par ces frottements donne naissance aux montagnes de l’île. Lorsque les roches atteignent la profondeur de -85km, elles fondent et fusent vers la surface, générant la forte activité volcanique du plateau central de l’île du Nord constituant ainsi une partie de la ceinture de feu du pacifique. Cette dernière est un alignement de 452 volcans (soit 75 % des volcans émergés de la planète) sur la zone de subduction des plaques tectoniques qui bordent l'océan Pacifique sur la majorité de son pourtour. Ce jeu de plaques tectoniques étant également à l'origine de fréquents séismes (90 % des tremblements de terre et 80 % des plus grands tremblements). La ceinture de feu du Pacifique fait partie des trois zones d'activité sismique les plus importantes de la planète, avec la dorsale médio-atlantique et la ceinture alpine.

    la ceinture de feu

     

    Population :

     

    80% de la population vit dans les villes. Les origines ethniques sont variées avec des Néo-Zélandais 74,5%, Maoris 9,7%, autres européens 4,6%, originaires des îles du  Pacifique 3,8%, asiatique et autres 7,4%.

     

    Les maoris : arrivés de Polynésie, les maoris auraient découvert la Nouvelle-Zélande il y a 1000 ans. Ce peuple est constitué de 79 tribus traditionnelles, elles-mêmes divisées en sous tribu et famille. Ils possèdent une culture polynésienne dominée par des concepts de prestige, honneur, d’attachement aux ancêtres, et de valeur de loyauté et de solidarité. A l’arrivée des premiers européens, leur société s’organise autour de la guerre pour la défense de leurs ressources, pour accroitre le prestige de la tribu ou réparer les atteintes à l’honneur. Les vaincus des guerres étaient alors victimes de l’esclavage et du cannibalisme, pratiques courantes à l’époque. De nos jours, les maoris gardent un attachement spirituel profond envers leur tradition et leur terre. Ils vivent en communauté autours du marae (l’enceinte sacrée qui abrite la grande maison tribale, ornée de sculpture représentant leurs ancêtres).

     

    Les Pakehas : à l’origine, les pakehas étaient les personnes blanches (anglaises) qui étaient  venues travailler ou s’installer en Nouvelle-Zélande. La définition s’est peu à peu étendue aux blancs nés sur le territoire, donc à toute personne dont les ancêtres ne sont pas d’origine polynésienne, c’est-à-dire les néo-zélandais

     

     

    Mythologie :

     

    Le couple premier Rangi et Papa (ou Ranginui et Papatuanuku) apparaît dans le mythe de la création, expliquant les origines mythologique du monde pour les Maoris.

     Union et séparation :

    Rangi (le père ciel) et Papa (la mère terre) reposaient ensemble, étroitement unis. Ils eurent beaucoup d'enfants, tous mâles, contraints de vivre dans l'obscurité qui les séparait de leurs parents. Ces enfants grandirent et discutèrent entre eux de ce que ce serait que de vivre dans la lumière. Tumatauenga, le plus féroce des enfants, proposa que la meilleure solution à leur situation serait de tuer leurs parents. Mais son frère Tane en désaccord, suggéra qu'il serait préférable de les pousser dehors, laisser Ranginui être comme un étranger pour eux dans le ciel au-dessus, tandis Papatuanuku resterait ci-dessous pour les nourrir. Ce plan fut alors mis en action : tout d’abord, Rongo (le dieu de la nourriture cultivée) tenta de séparer ses parents, puis vint l’aide de Tangaroa (le dieu de la mer), et celle de leur frère Haumia-tiketike (le dieu de la nourriture sauvage). En dépit de leurs efforts conjoints Rangi et Papa restèrent proches dans leur étreinte affectueuse. Après de nombreuses tentatives Tane (dieu des forêts et des oiseaux), obligea ses parents à se séparer. Au lieu de se tenir debout et en poussant avec ses mains comme ses frères l'avaient fait, il s’allongea son dos et poussa très fort avec ses jambes puissantes. S’étirant de tout son long, il poussa et poussa jusqu'à ce que, avec des cris de douleur et de surprise, Ranginui et Papatuanuku furent séparés.

     

    La guerre au ciel et sur la terre:

     

    Ainsi pour la première fois, les enfants de Ranginui et Papatuanuku virent la lumière et eurent de l'espace pour se déplacer. Alors que les autres enfants avaient accepté l’idée de la séparation,Tawhirimatea (le dieu des tempêtes et des vents), fut très en colère que ses parents furent mis à l’écart. Il ne pu supporter d'entendre les cris de ses parents, ni de voir les larmes de Ranginui suite à leur séparation. Il promit alors à ses frères que dorénavant ils auraient à faire face à sa colère. Il s’envola, rejoint Rangi et pris soin de favoriser sa propre descendance : les vents dont chacun fut envoyé à un cadran de la boussole. Pour lutter contre ses frères, Tawhirimatea rassembla une armée de ses enfants-vents et de nuages ​​divers et variés, y compris brouillard, épais nuages ​​sombres, grains violents, tornades, nuages ​​de feu, nuages ​​d'orage et de pluie, et nuages ​​d’ouragans. Lorsque les vents montrèrent leur force, la poussière vola, les grands arbres de la forêt de Tane brisés sous l'attaque tombèrent au sol, et la nourriture pourri et fut ravagée par les insectes.

     

    Puis Tawhirimatea attaqua les océans et d'énormes vagues se levèrent, des tourbillons prirent forme, et Tangaroa, le dieu de la mer, fuit dans la panique. Punga, un fils de Tangaroa, eu deux enfants, Ikatere père de poissons, et Tu-te-wehiwehi (ou Tu-te-wanawana) l'ancêtre des reptiles. Terrifié par l'assaut de Tawhirimatea les poissons cherchèrent refuge dans la mer et les reptiles dans les forêts. Depuis lors, Tangaroa fut en colère contre Tane pour avoir donné refuge à ses enfants fugueurs. C’est ainsi que Tane fournit ses descendants en canoés, en hameçons et filets pour attraper les descendants de Tangaroa. Tangaroa se venge à son tour en immergeant les canoës et en emportant maisons, terres et des arbres qui sont lavés par la mer lors des inondations.

     

    Les prochaines attaques de Tawhirimatea concernèrent ses frères Rongo et Haumia-tiketike (les dieux des aliments cultivés ou non). Rongo et Haumia craignaient énormément Tawhirimatea mais, alors qu’il était en train de les attaquer, Papatuanuku les cacha si bien que Tawhirimatea ne put les trouver. Donc Tawhirimatea se détourna sur son frère Tumatauenga. Il utilisa toute sa force, mais Tumatauenga était plus rapide et Tawhirimatea ne put le dominer. Tumatauenga (le genre humain) resta rapide et, finalement la colère des dieux fut calmée et la paix l’emporta.

     

    Tumatauenga pensa aux actions de Tane à l’encontre de leurs parents et fit des pièges pour attraper les oiseaux : les enfants de Tane ne purent ainsi plus voler librement. Il fit ensuite des filets de plantes de la forêt et les jeta dans la mer afin que les enfants de Tangaroa se trouvèrent bientôt en tas sur la rive. Il fit des houes pour creuser le sol, capturant ses frères Rongo et Haumia-tiketike qui se cachaient de Tawhirimatea dans le sein de la mère de la terre. Il les reconnu par leurs longs cheveux qui dépassaient de la surface de la terre, les entraina à la surface puis les entasse dans des paniers prêts à être consommés. Finalement, Tumatauenga mangea tous ses frères,  c’était le prix à payer pour leur lâcheté. Le seul frère que Tumatauenga ne  n’asservit pas fut Tawhirimatea, dont les tempêtes et ouragans attaque encore l'humanité à ce jour.

     

    Nostalgie:

     

    Tane rechercha des corps célestes lumineux de telle sorte que son père puisse s’habiller convenablement. Il obtenu les étoiles et les jeta, avec la lune et le soleil. Vêtu de la sorte, Ranginui  était très beau. Ranginui et Papatuanuku continuèrent de pleurer l’un pour l'autre jusqu’à ce jour. Les larmes de Ranginui tombent vers Papatuanuku pour montrer combien il l'aime. Parfois Papatuanuku pousse pour atteindre de nouveau son partenaire bien-aimée mais les souches se brisent, en vain. Lorsque la brume se lève dans les forêts, ce sont les soupirs de Papatuanuku que la chaleur de son corps aspire à Ranginui. Elle continue de nourrir l'humanité chaque matin.

     

     

    Histoire :

     

    La colonisation Maorie :

                 La découverte de la Nouvelle-Zélande serait la dernière grande étape de prodigieux voyages d’exploration entamés il y aurait 4000 ans par d’extraordinaires marins originaires de l’archipel de Bismarck en Nouvelle-Guinée.

                Le 1° Maori serait un grand navigateur polynésien dénommé Kupe. Il aurait quitté sa terre natale Hawaiki à bord d’une pirogue à la recherche de nouvelles-terres et aurait découvert la Nouvelle-Zélande vers l’an 900. Après un long séjour, il serait revenu à Hawaiki et aurait décrit le paysage en termes éloquents « une terre à l’odeur douce, riche en humidité ».

                Ce sont ces descendants qui auraient alors migrés vers cette nouvelle terre à bord de 7 navires dont les noms deviennent ceux de 7 tribus.

                Cependant les historiens remettent en cause cette théorie et notamment l’idée du retour de Kupe contre des vents dominants sur 3000km à bord d’une pirogue.

     

    Les explorateurs européens :

                En 1642, Abel Tasman, un explorateur hollandais est le 1er européen qui officiellement découvre la Nouvelle-Zélande, mais il ne débarquera pas, et cette découverte restera ignorée pendant plus de 100 ans. Il faut dire qu’à l’époque ils ne sont pas vraiment les bienvenus et le cannibalisme est monnaie courante.

                Finalement c’est James Cook, encore lui, qui cartographie la Nouvelle-Zélande en 1769 avec une précision remarquable pour l’époque.

     

    La colonisation Européenne :

                C’est la Grande-Bretagne qui est la première puissance coloniale à s’intéresser à la Nouvelle-Zélande. Au début du XIX°   siècle, des ressortissants britanniques d’Australie dont de  nombreux bagnards, des négociants et des aventuriers anglais finissent par s’établir en Nouvelle-Zélande dans Bay of Islands. Les anglais envoient alors des missionnaires pour traduire la bible en maori.

    Les français sont également présents et Dumont d’Urville est le premier à cartographier la région d’Auckland.

     

    Le traité de Waitangi :

                Les Anglais voyant l’intérêt des français pour la Nouvelle-Zélande comme une menace profitent de la lenteur de prise de décisions pour ces derniers pour signer le traité de Waitangi le 6 février 1840. Ce dernier confrère à la couronne d’Angleterre la souveraineté sur la Nouvelle-Zélande en échange de laquelle les maoris obtiennent quelques garanties relatives aux conditions de cession de leurs terres et à leur participation aux décisions politiques à l’échelle de la colonie.

     

    Guerres et rébellions anticolonialistes :

                A partir de 1845, les relations entre colons et maoris se détériorent. Ces derniers contestent les méthodes d’acquisition des terres par les colons et s’unifient sous un roi unique maori pour repousser les troupes impériales. Malgré leurs efforts, l’armée britannique écrase les révoltes, confisque des terres et expulse de force des maoris malmenant sérieusement les closes du traité de waitngi.

                Il existe aujourd’hui le tribunal de waitangi qui a pour but de réparer ces injustices.

     

    Les guerres mondiales :

                Même si son territoire n’est pas directement touché, l’appartenance de la Nouvelle-Zélande au Commonwealth l’implique dans les 2 grandes guerres mondiales.

                Comme en Australie, chaque année, l’ANZAC day rend honneur aux soldats néo-zélandais qui se sont battu à nos côtés. Ils ont d’ailleurs libéré la ville de Quesnoy dans le nord de la France et gardent des liens étroits avec cette dernière.

     

    L’émergence  d’une identité nationale :

                En 1947, la Nouvelle-Zélande consacre son indépendance avec la ratification du statut of Westminster qui lui donne les pleins pouvoirs législatifs. Elle devient un Etat indépendant au sein du Commonwealth mais sans constitution écrite. Une partie de la population souhaite aujourd’hui une république avec comme chef d’Etat un président élu plutôt qu’un souverain distant et non représentatif ainsi qu’un nouveau drapeau distinctif.

                Le pays connait par la suite une formidable expansion économique jusqu’à avoir un des PIB par habitants les plus élevé au monde.

                Les années 70 marquent la fin de cette période d’or, et la Nouvelle-Zélande doit faire face à plusieurs crises économiques dues aux chocs pétroliers et à son exclusion du marché Britannique lors de l’entrée de la Grande-Bretagne dans la communauté économique Européenne. Des mesures économiques drastiques ont permis le maintien du pays à un niveau économique stable.

                L’histoire récente de la Nouvelle-Zélande se caractérise par un renforcement des relations avec l’Australie et du sentiment d’appartenance à la zone Pacifique. De nos jours, le gouvernement de John Key ayant succédé à celui d’Helen Clark dirige le pays.

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