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    village de Chong Kneas

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  •                 Nous arrivons à Battambang le 10 janvier et trouvons une petite guesthouse bon marché dans cette ville calme et loin du tourisme de masse de Sieam Reap. En se baladant dans les rues quelque chose saute aux yeux : non pas des sauterelles (qui ici sont cuisinées à l’ail), mais plutôt  l’architecture coloniale, héritage de la période du protectorat français au Cambodge. En un regard on se retrouve en France : des maisons avec des balcons et volets, des stands vendant des baguettes et parfois même quelques devantures de magasin aux enseignes écrites en français. Tiens, il y a un écriteau « je suis Charlie » dans un restaurant!

          quelques traces du protectorat français à Battambang   Restaurant de Battambang affichant l'écriteau "je suis Charlie"   

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  • Angkor Vat au crépuscule

     

    Le 8 janvier au petit matin nous enfourchons nos vélo et pédalons jusqu’aux temples d’Angkor pour observer le lever de soleil sur cette mystérieuse cité. Les devaraja (dieux-rois) d’Angkor furent d’infatigables bâtisseurs : voulant affirmer leur gloire aux yeux de tous, chacun tenta de surpasser ses prédécesseurs par l’édification de sanctuaires de taille, d’ampleur et de beauté inégalée. Chacun se devait d’édifier un temple pour son dieu protecteur, puis d’autres pour chacun de ses ancêtres et enfin un autre en son effigie afin de se déifier et de consolider son pouvoir. C’est ainsi que son apparus des centaines de temples dans la cité d’Angkor, modifiés ou détruits au fil du temps par les différentes phases de conquêtes qui marquèrent l’Empire khmère de 802 à 1432. Les maisons, bâtiments publics et palais construits en bois ont depuis longtemps disparus, seuls les édifices religieux construits en pierre ont pu traverser les temps jusqu’à nous et témoigner de cette période.

     

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  • FICHE PAYS: le royaume du Cambodge

    Drapeau national du royaume du Cambodge   

      Capitale: Phnom Penh

      Langue officielle: le khmer

      Monnaie: officiellement le riel, mais cohabitation avec le dollar américain

      Drapeau du royaume du Cambodge: Au centre se dessine en blanc une représentation du temple d'Angkor Vat. Les trois couleurs du drapeau symbolisent la devise du pays: la Nation (rouge), la Religion (blanc) et le Roi (bleu).

     

     

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  •  Le spectacle d'Apsara

    Nous avons réservé notre soirée à un art typiquement khmer : un spectacle d’Apsara. On entend déjà les anciens se demander : « l’apsara kézako ? ». Pour vous expliquer tout ça, voilà une petite histoire :

                   Au début des temps, les deva (les dieux) et les asura (les démons) étaient tous mortels, et se disputaient la maîtrise du monde. Les deva, affaiblis et vaincus, demandèrent l'assistance du dieu Hindou Vishnou. Ce dernier leur proposa d'unir leurs forces à celles des asura dans le but d'extraire le nectar d'immortalité de la mer de lait. Pour ce faire, ils devaient jeter des herbes magiques dans la mer, renverser le mont Mandara de façon à poser son sommet sur la carapace de la tortue Akûpâra (un avatar de Vishnou), et utiliser le roi des Nâgas (un serpent à plusieurs têtes), pour mettre la montagne en rotation. Après mille ans d'effort, le barattage de la mer de lait produisit alors un certain nombre d'objets extraordinaires et d'êtres merveilleux comme les apsaras, des nymphes associées à la mer et aux rivières.

     

     

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    maison sur pilotis sur le Tonlé Sap

     

     

     

    Le lac Tonlé Sap est le plus grand lac d’eau douce de l’Asie du Sud-Est. Situé au centre du Cambodge, c’est un lieu de vie à part entière puisqu’il fournit poissons et irrigation à la moitié de la population du pays. Ses habitants, des familles de pêcheurs pour la plupart, ont élu domicile sur ce lac sur des habitations flottantes se déplaçant au fil des crues et décrues. D’autres quant à eux ont élu domicile sur les rives du lac, sur des habitations sur pilotis, et vivent principalement de riziculture. Le fleuve Tonlé Sap relie le lac et le Mékong. Pendant la saison des pluies, le niveau du Mékong augmente, et refoule l’eau du Tonlé Sap. La superficie du lac est alors multipliée par 4 ou 5 et sa profondeur passe de 2 à 10m ! Chaque année, ce phénomène naturel s’inverse fin octobre avec la décrue du Mékong, le lac se revide alors de nouveau.

     

     

     

     

     

     

     

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    les dernières finitions d'une étolle en soie

     

     

     

     

    La visite d’une magnanerie produisant des soieries parmi les plus belles du Cambodge aura aussi été riche en enseignement.

     

    Nous commençons ainsi la visite par le champ de mûrier, cultivés uniquement pour leur feuilles : un met délicat pour tous ces petits vers à soie affamés ne demandant qu’à grandir ! Pauvres bébêtes elles ne mangent que dans les premiers jours de leur vie, ensuite c’est la phase de diète, elles ne feront que travailler à la confection de leur cocon.

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • atelier de sculpture

     

     

                  Le Cambodge a une forte identité culturelle, cependant de nombreux savoir-faire ont été perdus au court de l’histoire du pays (à cause de vous savez qui !).

     

     

    Nous faisons connaissance avec le concept de chantier école. Au cœur de la ville de Siem Reap se cache une école dont le but est de redonner vie à la culture khmère. Des enseignants retransmettent à des jeunes de 18 à 25 ans issus de milieu défavorisés les techniques artisanales ancestrales comme la sculpture sur bois ou sur pierre, le laquage, la dinanderie, la peinture sur soie, la polychromie… quasi anéanties lors de la révolution des khmers rouges.

     

     

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  •             Nous avons traversé des pays où la liberté d'expression était quasi inexistante ou extrêmement contrôlée par l'Etat, mais en France elle fait partie de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789. Elle va de pair avec la liberté d'information et plus spécifiquement la liberté de la presse, qui est la liberté pour un propriétaire de journal de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son journal.

                 En réaction à ces événements, et en hommage à ces 12 victimes du Charlie Hebdo: humoristes, dessinateurs ou tout simplement humanistes exécutés alors qu'ils étaient en pleine conférence contre le racisme, nous nous permettons de partager cette vidéo.

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    Siem Reap: pub street3 Janvier arrivée à Siem Reap :

     

                    Nous prenons un bus en direction de Siem Reap, une ville située à 7km des temples d’Ankor. C’est parti pour 8 heures de bus, dont un long tronçon sur des routes de terre chaotiques truffées de nids d’autruche (c’est comme les nids de poule, mais en vachement plus gros).

                     Une heure avant l’arrivée, on nous demande de payer notre place dans le bus, ce que nous faisons comme toutes les personnes assises dans le bus. 6 à 7 km avant notre destination le bus s’arrête, un chauffeur de touk-touk passe la tête par la fenêtre et crie Siem Reap !!!

     

     

     

     

     

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    Panneau pour le stopNotre dernière soirée à « happy elephant » a été un fiasco total : le patron très alcoolisé avait des gestes et des propos mal placés envers la gente féminine. Qui s’y frotte s’y pique : il a très vite gouté à mes épines et n’y est pas revenu, mouhahaha! Quelques verres plus tard voilà qu’il a commencé à s’en prendre à Yann…baaaaaaaaaaaaaaston ! J’ai bien cru que ça allé en venir aux mains. Il a eu de la chance que Yann ne soit pas belliqueux, et qu’il ait des principes liés à sa pratique des arts martiaux. Drôle de manière de terminer l’année… nous partons nous coucher.

     

    Du coup le lendemain matin, nous faisons nos sacs et reprenons la route vers Kratié. Cette ville étant à 4 ou 5h de route, nous tentons d’y aller en autostop. Muni d’un panneau avec le nom de la ville écrit en khmer, nous rejoignons la route nationale. On dirait que les Cambodgiens ne sont pas très habitués à ce concept, et seulement les bus s’arrêtent. Nous tournons notre panneau de carton…de l’autre côté est inscrit gratuit en khmer, les passagers et le chauffeur rigolent, et dans la seconde qui suit nous voilà à leur côté dans un mini-bus sans amortisseur pour la première partie du trajet ! Après une pause dans un marché local pour notre repas du midi, nous reprenons l’autostop. Même scénario, nous reprenons un mini-bus jusqu’à Kratié. A l’arrivé, le chauffeur ne semble plus d’accord avec notre accord préalable, il nous faudra nous acquitter de 5$ pour la course… quand bien même on aura économisé 9$ pour ce trajet !

     

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    Une belle rencontre

     

     

    Julien est un sacré personnage que nous avons rencontré à Sen Monorom. Il a su se détacher de sa France natale pour vivre une aventure humaine hors des sentiers battus de l’Asie du Sud-Est. Avec sa moto, il parcourt les campagnes et nous fait découvrir au travers de son regard et de ses clichés la vie de quelques enfants d’ailleurs! Il nous dévoile l’envers du décor de ces destinations tant prisées des touristes, mais aussi les coulisses de ces pays. Sous ses faux airs de Babacool, il se démène pour faire vivre son projet, et mérite qu’on s’attarde un peu sur son activité.

     

                  « I Believe we can Fly » est le projet éco-ludique qu’il a monté.

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  •                 Chutes de Bou Sraa

                  

                 Le lendemain nous décidons de partir aux chutes de Bou Sraa, une double cascade impressionnante dont la première partie plonge de 10 m de haut avant de chuter avec fracas une deuxième fois sur 25m. Sur le papier ça sonne bien, mais le problème c’est que c’est à plus de 30 kilomètres de l’endroit où nous sommes et le meilleur moyen de s’y rendre reste la moto…comme on ne sait pas conduire ces engins-là, Brioche nous propose de nous y amener à la mode locale, c’est-à-dire à trois sur sa moto ! Nous bravons les sentiers de terre battue à vive allure, ou presque…nous mettons 1h30 pour arriver à destination !

     

     

     

     

     

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    Un éléphant, ça trompe, ça trompe…Le matin du 30 nous retrouvons Sylvain et 6 autres français devant notre guesthouse, nous partons tous passer une  journée avec Babar. Nous sommes donc 9 et il y a trois scooters un vieux 4x4 et une voiture encore plus vieille que le 4x4 digne des cascades de Starsky et Hutch devant la guest house. L’excursion comprend transport, repas et balade à dos d’éléphants. A 9h le pique-nique n’est toujours pas là et on se demande comment on est censé se rendre sur le lieu de départ. Finalement le gars chargé du pique-nique arrive et nous fait signe que tous ce joli petit monde et le chauffeur doivent rentrer dans le 4x4. Après une belle partie de tétris, Sylvain décide de suivre en moto, les autres restent dans le véhicule… qui ne démarre pas ! Après plusieurs tentatives infructueuses, nous changeons tous pour la voiture de Starsky. Une fois que nous sommes installés, le 4x4 re-fonctionne finalement : nous nous entassons de nouveau dans le premier véhicule, et c’est parti pour quelques kilomètres de pistes de terre rouge !

     

     

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  •               Bungalows de "Happy elephant"Le 27 au matin nous nous levons et prenons un bus pour arriver 8 heures plus tard dans la petite ville de Sen Monorom, capitale de la province du Mondolkiri. Mondolkiri signifie « rencontre des collines » : le nom de cette province nous met déjà l’eau à la bouche !

     

    Le trajet jusqu’à notre destination se passe sans encombre, le bus à fait 2 arrêts casse-croûte, au menu : tarentules où crickets frits. Dommage on venait juste de manger une banane, nous n’avions plus faim pour tester!  ;)

     

    Arriver à Sen Monorom, nous partons en quête d’un logement pour ces quelques prochaines nuits. Alors que la nuit tombe et que nous ne nous sommes pas encore décidés, une femme dans un 4x4 nous interpelle en Anglais. Elle s’étonne de nous voir là alors que le dernier bus est arrivé il y a au moins une demi-heure. Elle a un fort accent… français ! Coup de chance pour nous, elle dirige une guesthouse et nous propose de nous y amener en voiture pour voir les chambres. Il s’agit en fait de bungalows en bois, version cabane au milieu de la forêt… nous sommes tombés sous le charme : nous resterons à « happy elephant » pour notre séjour dans le Mondolkiri.

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  • Noël

     

     

     

     

     

    Le soir de Noël nous rencontrons un anglais et une canadienne dans la guèste haousse. Ils travaillent tous deux pour des ONG, l’une dans l’enseignement, l’autre dans la justice : il fait partie du groupe de juriste étranger appelés pour juger de façon impartiale les personnes responsables des crimes réalisés sous le régime de Pol Pot. Ils ont avec eux une bouteille de vin rouge, du fromage et une baguette de pain et nous propose de nous joindre à eux pour un apéritif de Noël. Evidemment refuser serrait extrêmement malpoli, nous nous voyons donc dans l’obligation d’accepter et de partager avec eux ces quelques victuailles. En échange nous partagerons l’ananas que nous venions d’acheter au marché. Joyeux Noël !!! 

     

     

     

     

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    Le musée de l’horreurNotre découverte de la ville a commencée par la base S-21: un musée témoignant des atrocités du génocide provoqué par les Khmers rouges de 1976 à 1979. A cette époque, les khmers avaient entamé une restructuration brutale et radicale de leur société, si bien que l’on parle de révolution. Leur objectif, suivant l’idéologie communiste, était de transformer le pays en une coopérative agricole dominée par les paysans. C’est à ce titre qu’ils vidèrent Phnom Penh et toutes les grandes villes de leurs habitants (vieillards, handicapés compris) et les forcèrent à travailler dans les champs avec des conditions proches de l’esclavage. Bien sûr toute désobéissance entrainée une exécution immédiate.

     

    Toutes les écoles furent fermées et transformées en prison de haute sécurité par les khmers rouges, c’est le cas du centre S-21 qui devint rapidement le plus grand centre de détention et de torture du pays. Ce centre a servi à exécuter les officiers khmers rouges (et typiquement avec leur famille) suspectés de trahison ou de coopération avec des services étrangers comme la CIA et le KGB, mais aussi une quantité de citoyens qui n’avaient rien demandés. La plupart du temps les gens ne savaient même pas pourquoi ils étaient arrêtés, mais étaient torturés jusqu’à ce qu’ils se confessent pour le crime qu’ils n’avaient pas commis! Des milliers de gens se retrouvent enrôlés chez les khmers rouges par peur des représailles. D’autres pensent qu’ils auraient plus de chance de survie en étant de l’autre côté de la barrière et choisissent donc le camp des révolutionnaires. Ce gouvernement a ainsi massacré plusieurs millions de cambodgiens dont plus de 20 000 dans le S21 en l’espace de trois ans. Seulement 7 personnes ont été épargnées en raison de leur métier : ils étaient photographes et prenaient des photos des prisonniers à l’entrée dans le centre de détention, et après torture ou décès.

     

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    Système électrique de compétitionJadis « perle de l’Asie », Phnom Penh a souffert de la guerre et de la révolution des Khmers rouges. Mais elle a depuis, réussie à renaître de ces cendres pour devenir une des capitales les plus plaisantes de cette région du globe.

     

                    Selon la légende Phnom Penh fut fondée après qu’une vieille femme nommée Penh, eue découvert 4 représentations du Bouddha sur les berges du Mékong. Elle les installa sur une colline voisine, et la ville qui surgit aux alentours fut appelée  Phnom Penh, la colline de Penh.

     

    Première chose à noter, et pas des moindres : il fait enfin chaud !!! On a de la fièvre ou quoi ? Pas moins de 30°c à la sortie de l’aéroport. Nous rencontrons un couple d’allemand avec qui nous partagerons un touk-touk pour parcourir les 14km qui nous séparent du centre-ville. Nous voilà donc en train d’errer dans les rues de Phnom Penh à la recherche d’une guesthouse pas chère (prononcée guèste haousse pour ceux qui se le demandaient et se reconnaitront). Deuxième chose à noter : Waouh !!! Ici on comprend l’anglais et même le français  et on n’a pas peur des étrangers ! On est donc reçu avec un joli sourire presque partout. C’est un peu tchouette quand même !

     

     

     

    Finalement après une demi-heure de recherche, à éviter les fils électriques qui pendouillent dans les rues pour ne pas se faire électrocuter, nous trouvons notre guesthouse. Nous resterons 3 nuits à Last home guesthouse, tenue par une adorable petite mamie qui nous propose une chambre pour 2 à 6$ la nuit. Nous passons le reste de la journée à repérer  un peu les alentours et essayer de trouver un guide lonely planet du Cambodge en français ou anglais.

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