Dès nos premiers pas en Thaïlande, nous avons été marqués par l’hospitalité thaïlandaise. A l’image de ce policier qui nous offrait les billets de train pour Bangkok en nous souriant et nous souhaitant « Welcome to Thaïland ». Les couchsurfeurs nous ont également réservé un accueil des plus chaleureux.

             La variété des paysages, des zones montagneuses du nord aux plages paradisiaques du sud, en fait une destination touristique de choix.  Espérons seulement que le gouvernement sera contenir ce tourisme de masse qui a la fâcheuse tendance à se développer aux dépend des écosystèmes. Paradoxalement cet exceptionnel écosystème qui à suscité l’intérêt et l’engouement touristique est maintenant victime de cette surexploitation irresponsable.

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Le 9 février, Manue, Aurore, Jean-Michel et Bastien sont sur le départ, alors que nous décidons de prolonger notre séjour à Krabi où nous avons donné rendez-vous à Noémie, une amie de l’école de kiné. Nous la retrouvons sur la plage. Noémie est aussi coutumière du voyage désorganisé, nous reprenons donc les bonnes vieilles habitudes : street-food, auto-stop et couchsurfing sont à l’ordre du jour. Nous rencontrons Laura et Chris, un couple de couchsurfers qui nous offrira l’hospitalité jusqu’au 13 février. Laura est d’origine canadienne et Chris est anglais, ils ont choisi un mode de vie un peu particulier mais non sans intérêt.

            Laura est traductrice coréen/français/anglais à son compte et Chris est bloggeur professionnel, il écrit des livres de voyages qu’il vend ensuite en ligne. Tous deux travaillent donc tranquillement à la maison, et temps qu’à faire ils choississent des destinations où il fait bon vivre. Ils peuvent ainsi facilement allier voyage et travail…ils ont tout compris ! Ils pensent déménager pour l’Amérique du sud dans quelques semaines.

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Capitale: Bangkok

 Langue officielle: le thaï

 Monnaie: Le Bath

 Drapeau de la Thaïlande: Il est constitué de 5 bandes de couleur rouge pour la nation, blanc pour la foi et la pureté du bouddhisme theravada et bleu pour la monarchie.

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         Le jour suivant, nous changeons de registre pour aller observer les fonds marins du coin. Nous embarquons donc pour la journée à bord du Poséidon, direction « Ko Phi Phi Island ».

          Les îles Phi Phi sont un petit archipel au large de krabi comportant : 2 îles principales Koh Phi Phi Don (la plus touristique) et Koh Phi Phi Ley (la plus célèbre bien qu’encore sauvage et inhabitée), accompagnées de petits îlots accessoires... des rochers en réalité ! Ses paysages paradisiaques l'ont fait connaître dans le monde entier et l'archipel est considéré comme l'un des plus beaux au monde. C'est un haut lieu de la plongée sous-marine, également réputé pour ses vertigineuses falaises calcaires.

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Le lendemain, Bastien et Manue nous ont offert un super cadeau de noël (et oui nous ne nous étions pas vu depuis) : nous partons pour une excursion d’une journée et cette fois ce n’est pas la sortie PHP ;). Nous partons à la découverte des pitons rocheux calcaires et des petites îles caractéristiques des paysages thaïlandais : direction Phang Nga Bay.

Un bus passe nous prendre le matin pour nous amener au port. Nous prenons alors un longboat qui file vers une île autrefois appelée Khao Ping Gan, maintenant connue de tous sous le nom  de « James Bond Island ». C’est ici qu’avait été tourné en 1974 « l’homme au pistolet d’or », un des films de James Bond dans lequel le célèbre agent secret est interprété par Roger Moore.

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              Bastien, Manue et leurs amis décident qu’ils ne laisseront pas cette mésaventure gâcher leurs vacances. Le  6 au matin nous partons donc à la recherche d’un songthaew qui veut bien nous amener à Tha Pom Khlong Song Nam, un parc en bordure de la mer d’Adaman connu pour la beauté des mangroves qu’il abrite. Nous ne sommes pas déçus du voyage.

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Le lendemain de la cascade, après un bref petit-déjeuner, nous nous retrouvons à l’hôtel de Bastien et Manue. La nuit a été courte et difficile pour eux, entre la douleur et la scène de l’accident tournant en boucle dans leur tête, mais au final, tout le monde est en vie !!! Aurore et Jean-Michel sont partis faire du canoé, de notre côté on a aussi ramé (surtout Bastien et Manue à vrai dire).

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Le 4 au matin, Bastien et Manue arrivent sur Krabi. Tout excités de les retrouver, nous avons même mis un réveil pour être sûr d’être là pour leur arrivée dans leur hôtel. Après 4 mois à barouder en Asie, nous sommes vraiment très heureux de revoir un peu de famille (message subliminal pour les autres…). En plus ils nous ont ramené du chocolat J !!!

              Très vite, Aurore et Jean-Michel, leurs amis nous rejoignent. Nous faisons leur connaissance puis leur proposons d’aller manger dans un petit boui-boui que nous avons testé il y a quelques jours. On ne les sent pas vraiment rassurés, il faut dire que ce n’est pas vraiment dans leurs habitudes de manger dans ce genre d’endroit… pourtant on avait fait un effort, il y avait même des tables et des chaises dans cette gargote-là ! Ils acceptent tout de même le challenge et nous suivent dans une de ces petites cantines typiques où on mange une cuisine préparée sur le moment avec des produits frais locaux et… tout se passent très bien ;)

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              Du 1 au 13 février, nous séjournons dans le sud de la Thaïlande pour explorer Krabi et ses alentours. Dans 4 jours, nous avons prévu de rejoindre Bastien (le frère de Perrine) et sa compagne, Emmanuelle à Ao Nang, une petite ville en bord de plage à environ 25 km. Le voyage fut un peu long, mais après un premier trajet en bus de nuit de 10 heures de Chiang Mai jusqu’à Bangkok, et un second voyage de nuit de 12 heures jusqu’à Krabi, nous débarquons enfin à la gare routière de Krabi.

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             Au détour des rues de Chiang Mai, nous avons fait une incroyable rencontre : un homme dénommé Luciano, qui nous a donné une belle leçon de vie… voici l’histoire de la sienne.

            Luciano est né en Italie. Quand il était petit, il avait entendu une chanson appelée « le vagabond » et a aussitôt dit à sa mère qu’il voulait en devenir un quand il serait grand. En Italie, il avait une vie normale : il a grandi, obtenu un travail, s’est marié, est devenu père de deux enfants. Après son divorce, il a quitté l’Italie pour L’Inde où il a vécu de manière isolée dans les Himalayas. Il n’aimait pas les gens et avait donc décidé de vivre dans une grotte, bien que de temps en temps il aille au village pour passer un peu de temps. Il a vécu ainsi comme un Hermite de l’himalayas pendant 15 ans.

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Limités par nos capacités exceptionnelles en informatique, il y a quelques mois nous n'avions pas pu vous faire partager certains instants marquant de nos voyages. Mais voilà, tout est appelé à évoluer un jour...si,si, même nous!

Nous avons enfin trouvé le moyen de modifier le format de nos vidéos, et avons ainsi la possibilité de les inclure dans le blog. Voici donc les liens vers des articles que vous avez déjà vus, mais qui cette fois contiennent en prime les vidéos qui les complètent.

Pour les lancer, un simple clic sur la vidéo suffit.

Bon visionnage et à bientôt.

masala tea (Inde)

les dumplings (Chine)

chinese net (Inde)

embouteillage en Inde

kalarippayat et kathakali

taï chi chuan (Chine)

boxe thaï (Thaïlande)

les chauves-souris de Battambang (Cambodge)

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Lors de nos balades dans les rues de Chiang Mai, nous entendons parler de Muay thai. Par curiosité nous nous laissons guider jusqu’à une salle d’entrainement. Le muay-thaï, aussi appelé boxe thaï, est un sport de combat pratiqué à l’origine par l’armée khmère et qui fut adopté par les militaires thaïlandais au xv° siècle à la suite de la victoire du royaume Siam d’Ayutthhaya sur l’empire khmer d’Angkor.

             Avant la confrontation, les participants exécutent le Ram Muay : sorte de danse rituelle à mi-chemin entre l’échauffement au combat et l’expression corporelle. À l'origine, cette chorégraphie, sorte d’incantation exécutée sur des musiques populaires, fait appel aux forces des animaux et figures mystiques représentées. Elle permet de s’approprier la protection des esprits. Chaque participant porte également un petit bandeau autour de la tête, le Mongkon, qui est censé le protéger de son adversaire. A l'époque, on pouvait connaître la provenance du boxeur grâce à sa Ram Muay et à son Mongkon, car ces éléments étaient propre à chaque camp et à la région d’où venait le combattant. C'est pour cela que si deux boxeurs exécutaient la même danse, cela signifiait qu'ils avaient reçu l'enseignement du même maître. Aujourd'hui, les clubs n'ont plus leur propre Ram Muay, on trouve donc au sein d'un même camp, des boxeurs ayant des danses totalement différentes.

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Le massage traditionnel thaïlandais: cette thérapie ancienne et traditionnelle asiatique vient tout droit d’Inde et de Chine. ^[Autrefois, il était pratiqué par des ermites considérés comme médecins de Bouddha originaires d'Inde. Cela explique pourquoi, dans le passé, une salle dans chaque temple était dédiée à cette pratique. De nos jours, on retrouve encore quelques écoles enseignant ou pratiquant le massage dans l’enceinte de quelques wats. Aussi, il n’est pas rare de rencontrer au détour d’un marché une vendeuse se faisant masser derrière son étal de fruits et légumes… autant dire que cette pratique populaire est très ancrée dans la culture thaïlandaise : souvent la mère l’apprend à ses enfants, qui le retransmettent alors à leur tour. Le massage est devenu une pratique très répandue, un acte familial de réconfort et de convivialité suivant l’idéologie bouddhiste (bonté, compassion, joie de vivre, sérénité).

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Du 24 au 30 janvier :

Nous voilà maintenant à Chiang Mai, accueillis par Peter, un couchsurfeur de 68 ans, originaire d’Indonésie. C’est un grand voyageur : à l’âge de 10 ans, il faisait son premier voyage seul vers la Hollande. Les kidnappings étant trop fréquents en Indonésie, il avait été envoyé en Europe par ses parents pour y grandir loin des siens, en toute sécurité. Il a ensuite travaillé pour les nations unies, ce qui l’a emmené à traverser plus de 60 pays dans sa vie! C’est aussi un passionné de religion et d’histoire, on pourrait l’écouter nous raconter des récits et légendes sur la Thaïlande pendant des heures sans jamais se lasser.

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            Les jours suivants, nous alternons entre vieilles pierres et superbes sites naturels. C’est accompagné de la mère et de la tante de Bella que nous continuons notre expédition vers le jardin de pierres. Ce site nous rappelle la forêt de pierre que nous avions vue en Chine mais version miniature. Nous passons la matinée à cet endroit, puis profitons du pique-nique organisé par la mère de Bella. Au menu, riz collant, soja fermenté, pâté de cerveau de porc et autres délices insolites. Nous laissant notre imagination vagabonder en observant les étranges formes que le temps c’est amusé à sculpter. Certains voient ici un éléphant…

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A 13h nous sommes à Mochit, située au Nord de Bangkok c’est la plus grosse gare routière du pays. De là nous prenons un bus pour 8h de trajet en direction de Phrae.

 C’est sur ce trajet que nous sommes passés très près d’une vrai première grosse galère. En effet, comme en Inde ou au Népal, les bus long trajet font des pauses au moment du  repas, qui pour une fois était compris dans le prix du billet. Jusque-là, ça sonne pourtant pas mal. Il est 19h, il fait nuit, le bus s’arrête dans ce qui ressemble  à une belle station d’autoroute. Comme les autres passagers nous descendons du bus et nous dirigeons vers la petite cafeteria. Evidement notre gros sac est en soute, mais nous avons gardé avec nous nos petites sacoches contenant nos passeports, cartes bancaires

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          Sur notre route, nous traversons le marché aux fleurs où pleins de petites mains habiles s’affairent à préparer les différentes décorations fleuries nécessaires pour les temples et les fêtes. C’est la saison des mariages, mais aussi des enterrements… on n’en voit presque tous les jours ! Ce marché couvre une surface assez impressionnante : roses, chrysanthèmes, orchidées, jasmin… Une halte plutôt colorée et parfumée qui nous rapproche de notre destination : les quartiers indiens et chinois de Bangkok.

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Du 16 au 20 Janvier

               Bangkok avait été construite sur des terres cernées d’eau. Face à une croissance démographique énorme, des constructions en veux-tu en voilà sans aucune préoccupation environnementale, en 10 ans, la ville se serait enfoncée de 2m ! Les plus superstitieux y voient là un signe des esprits qui se vengent. Aujourd’hui, nous partons visiter les khlongs à l’ouest de Bangkok : c’est un réseau de canal de plus de 2000km permettant de se déplacer en bateau d’une maison à l’autre de cet ancien village sur pilotis. C’est un tout autre visage de Bangkok que nous découvrons à bord d’un « long-tail boat », sorte de pirogue en boit équipée d’un petit moteur permettant de se déplacer dans les canaux étroits du vieux Bangkok. Nous sommes bien loin de l’agitation de la capitale, de ses bouchons, de ses grattes-ciels… bananiers, cocotiers et fleurs nous entourent dans cet environnement paisible, des chiens font la sieste sur les pontons des maisons que seul le bruit du moteur de notre bateau perturbe.

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Après 6 jours de repos à Battambang au Cambodge, nous nous décidons à partir vers la Thaïlande. Préalablement nous demandons à un des dirigeants de la guesthouse de nous écrire quelques mots en Khmer expliquant que nous voyageons autour du monde et souhaiterions nous rendre jusqu’à Bangkok… en stop !

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