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Arrivée à Phnom Penh : 24 décembre 2014
Jadis « perle de l’Asie », Phnom Penh a souffert de la guerre et de la révolution des Khmers rouges. Mais elle a depuis, réussie à renaître de ces cendres pour devenir une des capitales les plus plaisantes de cette région du globe.
Selon la légende Phnom Penh fut fondée après qu’une vieille femme nommée Penh, eue découvert 4 représentations du Bouddha sur les berges du Mékong. Elle les installa sur une colline voisine, et la ville qui surgit aux alentours fut appelée Phnom Penh, la colline de Penh.
Première chose à noter, et pas des moindres : il fait enfin chaud !!! On a de la fièvre ou quoi ? Pas moins de 30°c à la sortie de l’aéroport. Nous rencontrons un couple d’allemand avec qui nous partagerons un touk-touk pour parcourir les 14km qui nous séparent du centre-ville. Nous voilà donc en train d’errer dans les rues de Phnom Penh à la recherche d’une guesthouse pas chère (prononcée guèste haousse pour ceux qui se le demandaient et se reconnaitront). Deuxième chose à noter : Waouh !!! Ici on comprend l’anglais et même le français et on n’a pas peur des étrangers ! On est donc reçu avec un joli sourire presque partout. C’est un peu tchouette quand même !
Finalement après une demi-heure de recherche, à éviter les fils électriques qui pendouillent dans les rues pour ne pas se faire électrocuter, nous trouvons notre guesthouse. Nous resterons 3 nuits à Last home guesthouse, tenue par une adorable petite mamie qui nous propose une chambre pour 2 à 6$ la nuit. Nous passons le reste de la journée à repérer un peu les alentours et essayer de trouver un guide lonely planet du Cambodge en français ou anglais.
Le lendemain, à l’heure du petit déjeuner, des moines bouddhistes parcourent les rues et tendent leur bol à chaque restaurant pour demander du riz. Nous irons donc leur rendre visite dans la journée, dans leur monastère où peu de bâtiments d’époques ont résistés au passage des khmers rouge. Là-bas nous tombons par hasard sur une répétition de ballet royal du Cambodge : une danse traditionnelle associant mouvements stylisés des poignets et doigts, et des postures nécessitant pas mal de souplesse. Cet art avait été également éradiqué pendant la révolution khmère: le peu de professeurs ayant été épargnés ont par la suite ré ouvert une école des beaux-arts. Vous l’avez compris, ni religion, ni danse… toute distraction en dehors du travail dans les champs était prohibée dans ce régime de terreur. Cette révolution khmer apparaît comme un point clef pour l’histoire (très complexe) du Cambodge, on vous en dira plus dans un prochain article.
Nous trouvons le livre de voyage que nous cherchions à deux pas de notre guèste haousse. C’est donc équipé de cette dernière trouvaille et d’un plan de la ville que nous partons explorer la capitale cambodgienne. Un petit détour par l’ambassade de Thaïlande pour s’assurer qu’on pourra obtenir un visa en traversant la frontière, et nous nous arrêtons dans un boui-boui de bord de route truffé de cambodgien pour le repas du midi. Soupe de poulet au gingembre et riz…une cuisine très parfumée, on sent déjà qu’on va bien manger ici ! La patronne du resto vient nous offrir le dessert… trop bon! Les cambodgiens sont vraiment des gentils !
Nous allons également au marché russe, marché local qui fut un temps envahie par des touristes venus des lointaines contrés froides du nord pour faire leur emplettes et qui lui ont donc légué son nom. On y trouve toute sorte de babioles et d’objets utilitaires allant des peintures d’Angkor vat aux instruments de musique traditionnels ou pas, en passant par la robinetterie ou encore des roues de vélo.
Tags : penh, phnom, ville, cambodge, wat
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