8, 9, 10 novembre : trekking Australian camp et collines d’Astam

          Nous décidons pour un premier trek et par commodité de louer les services d’un guide. Nous voilà donc partis pour un petit trek de 3 jours et 2 nuits dans les collines népalaises à la recherche des traces du yéti ! 

Le yéti, ou « abominable homme des neiges », est une créature anthropomorphe du folklore de la région himalayenne, en particulier du Népal, de l'Inde et du Tibet. Selon la traduction il s’agit d’un « ours rocheux ». Le yéti serait un primate velu, ayant un visage ressemblant à celui de l'homme. Sa taille se situerait entre 1,50 et 3,75 mètres. Selon certains témoins, la démarche bipède ressemblerait plus à celle d'un ursidé qu'à celle d'un primate. Ceci est en contradiction avec le fait que les traces supposées ont pu être suivies sur de très longues distances ; un ours ne peut en effet marcher debout que sur quelques mètres. Un célèbre alpiniste (Messner), à la fin de son expédition, conclut que la légende de « l'abominable homme des neiges » provient d'un véritable animal apparenté à l'Ours bleu du Tibet qui terrifierait les populations locales depuis des générations. Cet ours inconnu, appelé chemo par les sherpas, aurait la capacité de marcher sur ses pattes arrière et serait devenu dans le folklore local un Homme sauvage ?!?

Le premier jour, après 3 heures d’ascension, nous atteignons Australian Camp. C’est un endroit magnifique connu pour sa vue panoramique sur le massif de l’Anapurna ainsi que pour la variété de rapaces qui survolent ces falaises. Nous croiserons également beaucoup de japonais qui louent les services de porteurs pour faire suivre leur matériel de photographies professionnel. Les pauvres porteurs transportent des sacs gigantesques, et sans doute très lourds, mais il semble que ce soit un honneur pour eux. La vue d’ici est vraiment magnifique, et nous assistons à un coucher de soleil splendide.

Le lendemain nous reprenons notre route en direction d’Astan Camp. Notre route  traverse d’authentiques petits villages dans la montagne qui grâce à leur éloignement ont pu conserver leur mode de vie traditionnel. Les maisons sont petites mais magnifiques, entourées de plantation de millet ou de soja (le riz étant déjà ramassé), d’élevage de buffles, de chèvres, et de poules. C’est un plaisir pour les yeux : le contraste de couleur entre le rouge orangé des murs des maisons, le bleu du ciel, les multiples couleurs des fleurs et le  vert et blanc des montagnes… Splendide ! Nous observons du coin de l’œil les gens travailler : couper le millet, le battre, faire sécher la paille, garder les enfants... en fait il n’y a que les femmes qui travaillent, les hommes gardent ou plutôt regardent les buffles ! Après 4  à 5 heures de marche nous atteignons notre objectif. Nous passons la nuit à Astan Camp, et avons enfin de l’eau chaude dans la salle de bain ! Plutôt agréable car le soir il fait vraiment froid: les gants, bonnets et manteaux sont de sortie !

Le dernier jour est court, en moins de 2 heures nous sommes de retour à Pokhara. Le guide n’était vraiment pas fabuleux, mais le déplacement en valait la peine. C’est une succession de paysages plus beaux les uns que les autres.Il nous faudra revenir au Népal et prendre plus de temps pour découvrir les paysages de la haute altitude, la route du sel, ses ponts suspendus, ses yaks…cette fois ci nous nous sommes contentés de découvrir la vie locale !