• Patan

    Dubar square (Patan)

     

                  Nous voilà maintenant dans la capitale népalaise où nous avons rendez-vous avec Nirmal, un couchsurfer népalais écrivain. Il n’a pas encore terminé de  travailler, du coup c’est un de ses amis qui nous accompagne à Patan, dans le logement que nous pourrons occuper jusqu’à la fin de notre séjour. Nous prenons un mini-bus (10 places en France, 23 au Népal) : les 20 minutes de trajet les plus longues qu’on ait faites jusqu’à présent. Comme le dit Patrick Sébastien : « ah qu’on est serrés au fond de cette boîte ! chante Perrine, chante Perrine… ».

      

    Arrivés « chez » Nirmal, c’est la déception… une pièce entièrement vide ! Pas de meuble, pas de cuisine, pas de toilette, pas de salle de bain…on peut difficilement faire moins ! Il fait déjà nuit, on ne se voit pas vraiment ressortir pour chercher une chambre d’hôtel. Ce soir ce sera donc camping : la moquette sera notre compagne d’un soir… heureusement, nous avons nos sacs de couchage ! Comme dit l’adage : la maison est petite, mais le cœur est grand ! On attend beaucoup de notre rencontre avec Nirmal. Pour patienter, nous rejoignons le palier du dessous où vit Sam un artiste peintre népalais. Nous visitons sa galerie de peinture, un vrai plaisir pour les yeux ! Il nous prête aussi ces toilettes et sa salle de bain, heureusement qu’il est là… un peu plus et on était obligé de faire nos besoins à l’indienne !

     

    Nirmal nous rejoins chez Sam. Dans les secondes qui suivent, voilà qu’il critique les pays « développés »  dont la France alors qu’il n’est jamais sorti du Népal, se lance dans des débats philosophiques et religieux, sans même chercher à savoir qui l’on est et ce que l’on fait. Bref la désillusion n’aura pas été longue à venir : il ne restera même pas avec nous pour la soirée !

     

                    Après une nuit à la dure (et c’est rien de le dire !), c’est la douche froide !  L’eau de la salle de bain est à 5°, ça nous rappelle l’appartement rue Goubeau ! Nous quittons sans regrets cet appartement pour la journée et visitons Dubar Square.

     

     Une arnaque en suit une autre : nous payons pour marcher dans la rue ! C’est fou, ils font acheter un ticket aux touristes alors que les locaux s’en viennent et s’en vont sans qu’on leur pose de question…Bref ils ne nous auront pas deux fois ! Ça valait quand même le coup, le quartier est très joli. Patan est la plus ancienne ville de la « kathmandu valley », sa réputation est fondée sur sa beauté architecturale et son artisanat. La plupart des monuments de Dubar Square datent du 16ème siècle : des temples pagodes, des palais, des fontaines… Tout y est finement sculpté. Nous passerons l’après-midi à flâner dans les rues de Patan avec un couple de français et un népalais supers gentils, puis nous régalerons avec un bon plat de momos (raviolis asiatiques) et un thukpa (soupe de nouilles).

                           Dubar Square (Patan)   Dubar Square (Patan)

                           Pilier sculpté Dubar square   Ablutions avant d'aller au temple


    Nous décidons de ne quitter notre appartement de luxe que le lendemain matin pour retrouver David et Kristina (les deux couchsurfers américains que nous avions rencontrés en Inde à Khajuraho). Sam nous accueillera de nouveau chez lui pour un petit bout de soirée, plutôt choqué du comportement de son voisin du dessus, il nous prêtera même un matelas : royal !  Ce garçon a le cœur sur la main, il nous réserve un accueil plus que chaleureux !

      Sam et ses peintures

     

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  • Commentaires

    1
    michel loup
    Vendredi 21 Novembre 2014 à 18:46

    je viens de visionner le commentaire de vôtre arrivée à patan,c'est folklorique!

    en regardant vos photos je m'aperçois que vous avez le nez pâle alors qu'avec 

    le froid qui règne là bas il devrait être rouge! sur cette pointe d'humour bon 

    courage pour la suite.

    bises ,viviane ,michel.

    2
    evelinematrand
    Vendredi 21 Novembre 2014 à 21:58

    Quel bonheur de lire vos recits de voyage , nous qui vivons dans le confort  je pense a vous qui  allez de surprise en surprise j espere que vous arrivez a vous alimenter comme il faut pour me pas revenir avec des carences. bises et bon courge eveline

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