Le quartier de George Town est parsemé d’édifices témoignant du passé colonial de la ville, de peintures et de sculptures. Certaines de ces œuvres d’art urbains racontent l’histoire de la ville avec humour tandis que d’autres sont des trompes l’œil... Il existe une carte touristique qui les recense, nous nous la procurons et entamons une véritable chasse aux trésors !

            Nous découvrons que la ville de Penang fut fondée en 1786 par le capitaine Francis Light au nom de la Compagnie anglaise des Indes orientales, après que le sultan ait cédé l’île aux anglais. Light baptisa la capitale de la nouvelle colonie en l'honneur du roi George III, et en fit un des quatre comptoirs de la colonie des Établissements des détroits. George Town connut alors, avec son activité de négoce, une croissance continue, jusqu’à ce qu’elle se fasse concurrencer par Singapour. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, à la suite d'intenses et incessants bombardements aériens par les Japonais, l'île fut considérée comme indéfendable et fut évacuée par les troupes du Commonwealth britannique : c’est le départ de 3 ans d’occupation nippone.

L'immigration continue de Chinois depuis le XIXe siècle explique la présence d'une majorité de la population d'origine chinoise. De nos jours, Penang est le seul État de Malaisie sans majorité malaise.

D’ailleurs, au bout de quelques jours à Penang, nous ne savons toujours pas à quoi ressemblent les malaisiens… Pendant le nouvel an, tous les magasins, restaurants… tenus par des chinois sont fermés, coup de bol qu’il y ait aussi une grande communauté indienne dans la ville, nous pourrons quand même manger. Nous passerons ainsi pas mal de temps dans « little india », le quartier indien de George town : parfait pour les nostalgiques du continent ! Des affiches de Bollywood, de la musique hindoue à tue-tête dans les rues, des femmes en sari, des odeurs de curry… nous ne pourrons pas résister à l’appel du thali ! Nous nous ferons arnaquer au moment de l’addition…aucun doute, ce sont de vrais indiens, ça nous apprendra à baisser notre garde !

Quelques photos pêle-mêle…  de ces rues décrépies, aux peintures écaillées qui dégagent pourtant un charme fou !