7 octobre 2014 :

  Avant notre départ de Chennai, nous proposons à Deepti de faire des crêpes: apparemment elle a bien aimé.

 Lorsqu’elle part au travail nous nous dirigeons vers l’arrêt de bus le plus proche pour Mahabalipuram, et là ça devient la grande aventure…Il y a plein de bus, tous avec des destinations différentes, et aucun n’indique Mahabalipuram… Certains diraient qu’ils sont bondés mais ce n’est pas le terme exact… Nous vous proposons une description plus personnelle : 16% de la population mondiale est représentée par des indiens et il semblerait qu’ils soient tous dans chaque bus que nous voyons passer !!! Nous restons un petit moment sur le bord de route à nous demander comment nous allons pouvoir rentrer dans un de ces bus avec nos sacs. Dans ce pays, prendre le bus, n’est pas synonyme de rentrer dans le bus… Grilles aux fenêtres, portes, parechoc, chaque opportunité est à envisager pour les indiens, certains se maintiennent physiquement en contact avec le bus par de mystérieux procédés que nous n’avons pas vraiment élucidé. Nous avons une heure et demi de route… nous préférons attendre un peu plus. Quelques minutes plus tard, un bus moins bondé passe, nous sautons dedans et une heure plus tard nous nous retrouvons à Mahabalipuram.

Nous trouvons notre prochain hôte, il s’appelle Robert et tiens une guest house en bord de plage « le Bob Marley coffe »  un endroit vraiment charmant.

Nous passons le reste de l’après-midi à balader dans les rues de cette ville, connue pour le nombre impressionnant de temples qui l’entourent et pour ses tailleurs de pierres de renommée internationale sollicités pour la qualité de leur service par beaucoup de temple en Asie du sud-est. Notre oreille attirée par le rythme des coups de burins de ces artisans sculptant le granit nous amène près des ateliers. L’un d’entre eux nous invite alors à discuter philosophie. Rien n’est au hazard et tout a une signification en Inde. Il voit en moi un signe du destin : mon troisième œil au beau milieu du front lui rappelle une divinité indienne, qui sait je suis peut-être la réincarnation de Ganesh… merci la varicelle!

Nous reprenons notre chemin et retournons chez Robert pour le repas du soir. Autour d’un curry, nous discutons de tout et de rien avec des copains de Robert. Ils nous expliquent pas mal de chose sur la ville, la soirée avance, on n’arrive plus trop à suivre les conversations en anglais, c’est l’heure d’aller se coucher. Notre ami le vent s’est couché aussi, c’est le retour des moustiques. Il est minuit, nous décidons d’accrocher notre moustiquaire au toit de palme de notre chambre. Une riche idée pour empêcher notre colocataire de partager notre lit : une blatte! Demain nous prévoyons de visiter les temples des alentours.