En compagnie de notre meilleur équipier de plongée : Simon, nous nous lançons à l’assaut de quelques-uns des plus beaux sites de Tioman. Les fonds marins y sont réputés pour abriter des coraux exceptionnels de toutes les couleurs et des espèces de poissons variées (poissons perroquets, balistes titans, poissons globe, tortue, barracudas, raies pastenagues à points bleus, seiche pharaon, cobia, pinacle rocheux, et le plus attendu de tous : le requin! 

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                Le 3 Février, nous quittons avec Simon l’appartement de Prince. Nous avons réservés 3 places dans le bus de nuit qui va de Kuala Lumpur à Mersing, une petite ville de la côte Est d’où part un bateau pour Tioman. Notre bus part à 23h30 et met officiellement 6h pour atteindre sa destination, mais nous arrivons à 3h40 du matin à peine… Nous attendons donc 7h pour entreprendre la traversée avec le premier ferry : accompagnés de musiciens québécois, le temps passe plus vite ! 

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C'est ki ka fait ça ?

              Au cours de notre traversée, nous avons toujours mangé à la mode locale utilisant parfois nos doigts, ou encore des baguettes, ou une cuillère. ..

            Comme tout le monde le sait, les baguettes sont les ustensiles utilisés pour manger et cuisiner dans l’Asie du Sud-Est. En effet, elles sont le 2ème outil le plus populaire au monde pour manger juste derrière… les doigts !Nos couverts n’ont qu’à bien se tenir !Elles existent en différentes tailles, longueurs, couleurs et matériaux, même si le plus souvent le bambou est utilisé car il est résistant à la chaleur, n’a pas d’odeur ni de goût, et que c’est l’un des matériaux le plus rencontré en Asie, donc de meilleur marché.

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            Le 26 Février nous prenons un bus en direction de la capitale malaisienne. Kuala Lumpur, la ville au « confluent boueux », doit son titre de capitale à son passé commercial lié à l’exploitation de l’étain dès 1860. Des temps difficiles attendaient la ville : aux conflits opposant les exploitants et les mineurs s’ajoutèrent la présence de gang et de fumeries d’opium à l’origine du surnom donné à la ville : « Kuala L’impure ». Les conflits entre sultans ajoutés à ce contexte d’instabilité précipitèrent alors une guerre civile. Les factions chinoises et britanniques soucieuses de s’approvisionner en minerai s’en mêlèrent. La paix fut ramenée par les chinois, ces derniers participant alors énormément au développement de Kuala Lumpur.

Nous arrivons en début d’après-midi chez Prince, le couchsurfeur qui nous hébergera pour les quelques jours à venir, en attendant que Simon nous rejoigne. C’est un footballeur professionnel d’origine Nigérienne qui habite un très joli appartement de la banlieue nord de Kuala Lumpur. Nous profitons de ces quelques jours pour voir les principaux sites d’intérêts du coin.

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         A travers les différents pays d'Asie que nous avons traversés, nous avons mangés souvent avec les doigts, parfois avec une fourchette et une cuillère ou encore avec des baguettes. Les questions du jours sont :

• qui à inventé les baguettes ?
• Qui des baguettes ou des couverts sont arrivés en premier ?

Les Cameron Highland regroupent des terres un peu reculées, entre Penang et Kuala Lumpur. L’altitude y varie entre 1500 et 2100m, ce qui en fait un lieu un peu plus frais que le reste de la Malaisie et donc un coin vraiment très agréable à visiter. Les environs sont truffés de petits sentiers qui sillonnent la jungle et les montagnes, de quoi ravir les passionnés de la randonnée.

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Le quartier de George Town est parsemé d’édifices témoignant du passé colonial de la ville, de peintures et de sculptures. Certaines de ces œuvres d’art urbains racontent l’histoire de la ville avec humour tandis que d’autres sont des trompes l’œil... Il existe une carte touristique qui les recense, nous nous la procurons et entamons une véritable chasse aux trésors !

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Le nouvel an chinois est célébré le premier jour du calendrier lunaire de chaque année, et cela depuis la dynastie des Han en 2000 av JC.

La veillée du nouvel an :

Le mot signifiant année est considéré comme étant à l’origine le nom d'un monstre, « Nian », qui venait autrefois rôder autour des villages une nuit par an, obligeant les habitants à se calfeutrer et à veiller jusqu’à son départ au petit matin. Il était alors coutume de veiller le plus tard possible cette nuit-là en gage de longévité, cela s’appelle « monter la garde de l’année » (shǒusuì). Pour passer le temps, les gens faisaient donc un gros repas, puis jouaient au mahjong une bonne partie de la nuit. On allumait des pétards et des feux du Bengale pour chasser les mauvaises influences. Il en fut ainsi jusqu’à ce qu’un vieil homme trouve un moyen de vaincre la bête Nian, sortie pour dévorer les gens le jour de la première lune. C’est à partir de ce moment-là que les gens, heureux de ne plus vivre sous la crainte du Nian, commencèrent à célébrer le nouvel an chinois. Une nouvelle expression synonyme de nouvel an chinois apparu : « Guo Nian » signifiant littéralement « mourir ou survivre au Nian ».

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Le 14 février au soir, nous arrivons dans les quartiers de George Town à Penang. C’est une ville très animée située au nord-ouest de la péninsule malaisienne.

 De passage à l’hôtel :

Il est bientôt 23h, nous étions censés arriver à 19h, la ponctualité n’est pas le point fort des bus malaisiens. Nous partons en quête d’un endroit pour dormir ce soir. Après quelques demandes infructueuses dans des guesthouses trop chères pour nous ou pleines à craquer, nous nous arrêtons à modern hôtel. Le patron nous propose un prix correct, nous allons visiter la chambre. Au premier abord elle a l’air à peu près propre. Vu l’heure, nous ne ferons pas trop les difficiles ce soir. Nous faisons demi-tour pour nous enregistrer auprès de la réception mais le patron n’est plus là… Nous attendons quelques minutes, puis il sort de la chambre d’à côté en refermant sa braguette… suivie d’une dame en petite tenue qui sort furtivement. Nous payons notre nuit puis partons en quête d’un diner. Au retour, une armada de lady-boy nous sert de comité d’accueil. Nous faisons aussitôt le lien avec la présence de lumière rose dans la chambre, on s’est encore mis dans de beaux draps ! En regardant de plus près, nous nous apercevons que ces derniers ne sont pas impeccables, on y trouve encore des reliquats des précédents passages. En cherchant autour, nous trouvons une couverture, vu la chaleur, nous nous disons que personne ne doit l’utiliser, nous retirons donc tous les draps pour dormir sur cette couverture. La nuit sera courte, il y a beaucoup de bruit et de passage dans le couloir. Record battu : on doit être les seuls clients de cet hôtel à être restés toute la nuit, la moyenne étant entre 15 min et 45min pour les plus endurants !

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             Dès nos premiers pas en Thaïlande, nous avons été marqués par l’hospitalité thaïlandaise. A l’image de ce policier qui nous offrait les billets de train pour Bangkok en nous souriant et nous souhaitant « Welcome to Thaïland ». Les couchsurfeurs nous ont également réservé un accueil des plus chaleureux.

             La variété des paysages, des zones montagneuses du nord aux plages paradisiaques du sud, en fait une destination touristique de choix.  Espérons seulement que le gouvernement sera contenir ce tourisme de masse qui a la fâcheuse tendance à se développer aux dépend des écosystèmes. Paradoxalement cet exceptionnel écosystème qui à suscité l’intérêt et l’engouement touristique est maintenant victime de cette surexploitation irresponsable.

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Le 9 février, Manue, Aurore, Jean-Michel et Bastien sont sur le départ, alors que nous décidons de prolonger notre séjour à Krabi où nous avons donné rendez-vous à Noémie, une amie de l’école de kiné. Nous la retrouvons sur la plage. Noémie est aussi coutumière du voyage désorganisé, nous reprenons donc les bonnes vieilles habitudes : street-food, auto-stop et couchsurfing sont à l’ordre du jour. Nous rencontrons Laura et Chris, un couple de couchsurfers qui nous offrira l’hospitalité jusqu’au 13 février. Laura est d’origine canadienne et Chris est anglais, ils ont choisi un mode de vie un peu particulier mais non sans intérêt.

            Laura est traductrice coréen/français/anglais à son compte et Chris est bloggeur professionnel, il écrit des livres de voyages qu’il vend ensuite en ligne. Tous deux travaillent donc tranquillement à la maison, et temps qu’à faire ils choississent des destinations où il fait bon vivre. Ils peuvent ainsi facilement allier voyage et travail…ils ont tout compris ! Ils pensent déménager pour l’Amérique du sud dans quelques semaines.

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Capitale: Bangkok

 Langue officielle: le thaï

 Monnaie: Le Bath

 Drapeau de la Thaïlande: Il est constitué de 5 bandes de couleur rouge pour la nation, blanc pour la foi et la pureté du bouddhisme theravada et bleu pour la monarchie.

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         Le jour suivant, nous changeons de registre pour aller observer les fonds marins du coin. Nous embarquons donc pour la journée à bord du Poséidon, direction « Ko Phi Phi Island ».

          Les îles Phi Phi sont un petit archipel au large de krabi comportant : 2 îles principales Koh Phi Phi Don (la plus touristique) et Koh Phi Phi Ley (la plus célèbre bien qu’encore sauvage et inhabitée), accompagnées de petits îlots accessoires... des rochers en réalité ! Ses paysages paradisiaques l'ont fait connaître dans le monde entier et l'archipel est considéré comme l'un des plus beaux au monde. C'est un haut lieu de la plongée sous-marine, également réputé pour ses vertigineuses falaises calcaires.

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Visiter des endroits incroyables, aussi beaux qu’impressionnants implique la plupart du temps de longues heures de transport par divers moyens (voiture, bus, bateau, pirogue, train, avion…) pour arriver à destination. Pour le commun des mortels, cette étape sera vite oubliée, tandis que pour d’autres (et je parle en connaissance de cause) c’est le début du calvaire… Ne laissez plus le mal des transports gâcher vos vacances ! Si vous n’êtes pas ceinture noire de yoga, voici quelques petits conseils qui j’espère vous permettront de maîtriser ce genre de situation.

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Le lendemain, Bastien et Manue nous ont offert un super cadeau de noël (et oui nous ne nous étions pas vu depuis) : nous partons pour une excursion d’une journée et cette fois ce n’est pas la sortie PHP ;). Nous partons à la découverte des pitons rocheux calcaires et des petites îles caractéristiques des paysages thaïlandais : direction Phang Nga Bay.

Un bus passe nous prendre le matin pour nous amener au port. Nous prenons alors un longboat qui file vers une île autrefois appelée Khao Ping Gan, maintenant connue de tous sous le nom  de « James Bond Island ». C’est ici qu’avait été tourné en 1974 « l’homme au pistolet d’or », un des films de James Bond dans lequel le célèbre agent secret est interprété par Roger Moore.

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Qu'est-ce quoi donc ?

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          Le tom Yum goong est une recette de soupe de crevette au lait de coco typique de la Thaïlande.

Les saveurs si typiques de la cuisine thaïe sont liées à une utilisation judicieuse de nombreuses herbes et épices (piment, curry, gingembre, citronnelle, coriandre…) dont chaque cuisinier à sa propre recette. Sur la table de chaque petit restaurant, des petits pots contenant différents assaisonnements permettent d’équilibrer à sa convenance les différentes saveurs du plat : le salé des sauces poissons ou soja, le sucré, ou l’aigre avec du piment mariné dans du vinaigre. Chacun se laisse alors prendre au jeu d’ajouter un peu de poudre de perlimpinpin dans son assiette, avec des résultats plus ou moins réussis !

La recette de soupe que nous vous proposons ici est relevée en goût pour des palais peu avertis, mais est typique de ces saveurs qui vous font voyager sous les cocotiers… alors régalez-vous bien !

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Les guides du routard :

                Ce n’est pas être chauvin de dire que ces guides francophones sont nos coups de cœur parmi tant d’autres. En plus d’être pratiques et logiques : ils permettent d’obtenir un plan général du pays et de ses principales villes, de connaître en un coup d’œil les principales attractions touristiques, ils vous donnent également des notions clefs pour la compréhension du pays que vous visitez au travers des grandes lignes historiques, culturelles et linguistiques toujours agrémentées d’une note d’humour. Un petit défaut (si s’en est vraiment un ?) c’est qu’ils n’ont pas d’illustrations, la surprise sera plus grande lors de la découverte des paysages et sites choisis. Si vous arrivez à lire ces quelques lignes vous devriez vous en sortir ! Attention cependant à ne pas avoir une confiance aveugle en ces guides touristiques, aucun n’est parfaitement à jour. Les choses évoluent très rapidement dans le tourisme à tel point que vous pourriez ne pas trouver le restaurant ou le logement que vous aviez pourtant vu dans le livre.

G’palémo :

                 C’est LA solution à la barrière de la langue ! Si vous avez peur de ne pas réussir à vous faire comprendre et que vous ne parlez pas du tout anglais, ce petit livre créé par l’équipe du routard peut vous aider.

                Il condense dans un très petit volume, presque toutes les images des mots que vous pourriez avoir besoin en voyage. Se faire comprendre devient alors un vrai jeu d’enfant : il suffit de montrer l’une des 200 images correspondant à ce que vous voulez. On y trouve des illustrations concernant entre autre :

• le transport

• la santé

• les commodités (logement, nourriture, hygiène)

• l’équipement

• les différents services administratifs (police, poste, téléphone, cyber café, immigration…)

• les situations pénibles dans lesquelles vous pouvez vous trouver (perte, vol de papier, de bagage…)

• et même une rubrique sexo, très utile pour la drague !!!

Le dictionnaire français-anglais de poche :

           Ce petit dictionnaire  tient dans un mouchoir de poche, ce qui en fait un allié remarquablement pratique et utile en voyage, pour comprendre et parler l’anglais d’aujourd’hui. Un bon outil lorsqu’il vous manque un peu de vocabulaire pour s’exprimer ou vous faire comprendre.

Les livres d’Assimil :

                 Voici un livre dont le concept ne date pas d’hier mais qui reste toujours aussi intéressant. J’entends déjà ma grand-mère me dire : « c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe! ».

                 Le principe en est simple : à raison d’une leçon par jour (ou 2 si vous voulez y consacrer un peu plus de temps), vous parcourez les 110 leçons du livre de base. Lors des 50 premières leçons vous lisez le texte en langue étrangère puis essayer de le traduire en français. A partir de la 51° leçon vous continuez comme ça pour les leçons suivantes, en reprenant en plus à partir de la première du livre, mais cette fois vous la lisez en français puis devez la traduire en langue étrangère. Vous profitez en même temps de notes explicatives et culturelles tout au long des différentes leçons. C’est un travail un peu long mais très intéressant qui permet de voir et revoir les principales règles de bases des langues étrangères tout en enrichissant son vocabulaire usuel. Votre progression en matière d’aisance écrite comme orale se fera rapidement sentir, d’autant plus que les pistes audios accompagnant le livre vous permettront de travailler votre prononciation et votre oreille.

 N’oubliez pas cependant que le meilleur moyen d’apprendre une nouvelle langue reste l’immersion complète, alors VOYAGEZ !!!

Perfectionnement Assimil :

                 7O leçons supplémentaires pour enrichir son vocabulaire sur des thèmes spécifiques comme l’informatique, le sport, l’économie, la politique…

Plaidoyer pour le bonheur :

                Excellent livre que m’avait offert un homme de bon conseil (si tu lis ces quelques lignes, merci Philippe). Dans cet ouvrage, le célèbre moine bouddhiste français Matthieu Ricard, porte-parole du dalaï lama, propose une réflexion sur le concept de bonheur. Il met un point d’honneur à différencier la joie instantanée et éphémère due à une bonne nouvelle, un cadeau, un achat… et le bonheur réel, qui selon  lui est un état permanent due à une compréhension  particulière de nous-même et du monde qui nous entoure. Il propose également des solutions à envisager pour modifier nos perceptions du monde et les rendre meilleures. Riche de sa double culture, de son expérience de moine, de sa fréquentation des plus grands sages, de sa connaissance des textes sacrés aussi bien que de la souffrance des hommes, l'ambassadeur le plus populaire et le plus reconnu du bouddhisme en France nous propose une réflexion passionnante sur le chemin du bonheur authentique et les moyens de l'atteindre. Un livre qui apporte des réponses concrètes sans tomber dans l’obscurantisme ou le sectarisme.

Un livre passionnant à parcourir, pour toute personne qui a envie de s’interroger sur sa perception de la vie et du bonheur.

L’homme qui voulait être heureux :

                Ce fut un vrai plaisir de dévorer ce livre de Laurent Gounelle. Au travers d’un roman très agréable, qui parle de la rencontre entre un vacancier français et un vieux sage de Bali, l’auteur nous donne une vraie leçon de vie et de philosophie. Il raconte l’histoire d’un homme qui n’est pas pleinement satisfait de sa vie alors qu’objectivement rien ne l’empêche d’être heureux. Impossible de ne pas s’identifier au protagoniste à un moment ou à un autre. Un livre comme je les aime, on le termine en ayant l’étrange sentiment que quelque chose en nous a changé et ne sera jamais plus pareil.

Un livre à ne pas rater si vous avez l’impression de ne pas tirer les ficelles de votre propre vie.

Les dieux voyagent toujours incognitos :

Le mot de l’auteur : " C’est l’histoire d’un homme qui se retrouve contraint de faire ce qu’il n’aurait jamais osé entreprendre mais dont il rêvait secrètement. J’avais envie de montrer jusqu’où peut aller une personne, une fois libérée de ses peurs… " Laurent Gounelle

Un autre roman de Laurent Gounelle. Il raconte l’histoire d’un homme désespéré qui décide de passer à l’acte et de se jeter dans le vide, mais voilà qu’il est rattrapé par un mystérieux étranger alors qu’il amorçait le pas fatidique. Après avoir échangé quelques mots qui sèment le doute dans son esprit, l’inconnu lui fait une proposition pour le moins déroutante : soit il le lâche et le laisse tomber 300 mètres plus bas comme initialement prévu, soit il le sauve mais par la même occasion s’approprie son âme et sa liberté d’action. Il devra alors accepter sans discussion tout ce que lui demande l’étranger, en échange il s’engage à le rendre heureux dans sa vie. Ce compromis est le départ d’une cascade de situations plus cocasses les unes que les autres, qui amènent le personnage principal à réfléchir sur sa vie et à appréhender les évènements sous un tout autre angle…

Humour, bon sens et philosophie sont au rendez-vous dans ces quelques pages qui pour sûr vous arracheront au moins un sourire !

L’art de ne pas travailler :

                Voilà un livre pas vraiment récent mais pour moi l’auteur est un génie voir un visionnaire.

Le travail est une valeur socialement reconnue et idéalisée par notre société. Certaines personnes, obnubilées par leur réussite professionnelle, n’existent qu’au travers de leur travail et enchainent ainsi les heures de boulot pour quelques milliers d’euros sans jamais avoir le temps d’en profiter. Au contraire d’autres individus n’arrivent pas à se réaliser sur le plan professionnel et ne parviennent donc pas à trouver les revenus nécessaires pour réaliser la vie qu’ils souhaitent. Finalement ces deux opposés se retrouvent avec une question commune « comment gérer leur temps libre ? Les uns ont de l’argent mais n’ont pas le temps d’en profiter, et les autres ont du temps mais pas d’argent…  L’équilibre est particulièrement difficile à atteindre.

Loin de faire l’apologie de la fainéantise, l’auteur nous amène à réfléchir sur nos préoccupations, nos besoins et l’utilisation que nous faisons du temps qui nous est imparti. Il propose en fait de nous aider à mieux tirer parti de notre temps libre et surtout à (re)trouver l'équilibre entre travail et loisirs.

Ernie J. Zelinski avec humour (ou pas) revendique le fait de ne travailler que 4 à 5 heures par jour, 4 jours par semaine et de préférence uniquement les mois qui finissent en "bre".

La bible du grand Voyageur :

                Ce livre porte bien son nom, il est  truffé de bonnes idées pour préparer votre voyage. Que vous soyez un voyageur au long cours avec un budget serré ou un voyageur pour 2 semaines avec un budget plus confortable,  vous trouverez de très bons conseils dans ce livre. Comment se déplacer, comment se loger ? Comment préparer son voyage ? Ce livre répond à la plupart de vos questions en ajoutant une vision écologique du voyage. Il est écrit entre autre par Nans Thomassey, un des protagonistes de l’émission « nus et culottés », si vous ne connaissez pas l’émission allez jeter un coup d’œil ici, ça vaut le détour !

La bible du grand voyageur est restée notre livre de chevet pendant plusieurs semaines avant le départ. Vraiment un excellent bouquin pour mettre en place son voyage, surtout quand on ne sait pas par où démarrer…

Géo  Book 110 pays 6000 idées :

                Situé entre le beau livre et le guide pratique, ce livre vous vendra de l’évasion et du rêve. On y trouve des photos des principaux sites touristiques de 110 pays, mais aussi beaucoup éléments pratiques pour organiser son voyage parmi lesquels :

• des fiches pays récapitulatives classées par intérêt pour la « faune et flore, la culture locale, l’architecture, les activités de plein air… »

• un tableau permettant de choisir la meilleure période de voyage en fonction de vos centres d’intérêt et des données climatiques (le jeu étant d’éviter les périodes de moussons et ouragans)

• ou encore des données permettant d’estimer le coût de votre voyage.

              Bastien, Manue et leurs amis décident qu’ils ne laisseront pas cette mésaventure gâcher leurs vacances. Le  6 au matin nous partons donc à la recherche d’un songthaew qui veut bien nous amener à Tha Pom Khlong Song Nam, un parc en bordure de la mer d’Adaman connu pour la beauté des mangroves qu’il abrite. Nous ne sommes pas déçus du voyage.

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Le lendemain de la cascade, après un bref petit-déjeuner, nous nous retrouvons à l’hôtel de Bastien et Manue. La nuit a été courte et difficile pour eux, entre la douleur et la scène de l’accident tournant en boucle dans leur tête, mais au final, tout le monde est en vie !!! Aurore et Jean-Michel sont partis faire du canoé, de notre côté on a aussi ramé (surtout Bastien et Manue à vrai dire).

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   C'est le plat le plus populaire en Thaïlande, coup de chance pour nous: il n'y a pas de riz dans la recette, ça nous change! Mais cela n'est pas un hasard...

Le pad thaï est devenu le plat national de la Thaïlande suite à la récession économique qui a touché le pays après la Seconde Guerre mondiale. Pour réduire la consommation de riz, le gouvernement avait lancé une campagne pour la production de pâtes de riz en en distribuant la recette à travers tout le pays!

Ce plat est un incontournable de la gastronomie thaïlandaise, on trouve un peu partout en Thaïlande : de la petite roulotte en bordure de route au restaurant le plus sophistiqué. 

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Le 4 au matin, Bastien et Manue arrivent sur Krabi. Tout excités de les retrouver, nous avons même mis un réveil pour être sûr d’être là pour leur arrivée dans leur hôtel. Après 4 mois à barouder en Asie, nous sommes vraiment très heureux de revoir un peu de famille (message subliminal pour les autres…). En plus ils nous ont ramené du chocolat J !!!

              Très vite, Aurore et Jean-Michel, leurs amis nous rejoignent. Nous faisons leur connaissance puis leur proposons d’aller manger dans un petit boui-boui que nous avons testé il y a quelques jours. On ne les sent pas vraiment rassurés, il faut dire que ce n’est pas vraiment dans leurs habitudes de manger dans ce genre d’endroit… pourtant on avait fait un effort, il y avait même des tables et des chaises dans cette gargote-là ! Ils acceptent tout de même le challenge et nous suivent dans une de ces petites cantines typiques où on mange une cuisine préparée sur le moment avec des produits frais locaux et… tout se passent très bien ;)

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              Du 1 au 13 février, nous séjournons dans le sud de la Thaïlande pour explorer Krabi et ses alentours. Dans 4 jours, nous avons prévu de rejoindre Bastien (le frère de Perrine) et sa compagne, Emmanuelle à Ao Nang, une petite ville en bord de plage à environ 25 km. Le voyage fut un peu long, mais après un premier trajet en bus de nuit de 10 heures de Chiang Mai jusqu’à Bangkok, et un second voyage de nuit de 12 heures jusqu’à Krabi, nous débarquons enfin à la gare routière de Krabi.

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             Au détour des rues de Chiang Mai, nous avons fait une incroyable rencontre : un homme dénommé Luciano, qui nous a donné une belle leçon de vie… voici l’histoire de la sienne.

            Luciano est né en Italie. Quand il était petit, il avait entendu une chanson appelée « le vagabond » et a aussitôt dit à sa mère qu’il voulait en devenir un quand il serait grand. En Italie, il avait une vie normale : il a grandi, obtenu un travail, s’est marié, est devenu père de deux enfants. Après son divorce, il a quitté l’Italie pour L’Inde où il a vécu de manière isolée dans les Himalayas. Il n’aimait pas les gens et avait donc décidé de vivre dans une grotte, bien que de temps en temps il aille au village pour passer un peu de temps. Il a vécu ainsi comme un Hermite de l’himalayas pendant 15 ans.

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La règle est simple, répondez à cette question:

C'est ki ka fait ça?

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        Ce plat typiquement cambodgien peut être préparé de différentes manières car il n'existe pas de vraies règles culinaires dans ce pays... tout dépend de ce que l'on peut trouver au marché!

        Nous vous proposons celui que l'on a goûté à Battambang (malheureusement la photo n'est pas la notre, quand nous avions voulu la prendre, la feuille de bananier était déjà vide!)

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